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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 17:40
Par Shaykh Mashur Hassan Salman

 

 

 

Abu Hurayra  rapporte que le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Quand l’un d'entre vous rencontre son frère qu’il le salue. Si un arbre, un mur ou une pierre les séparent qu’ils se saluent de nouveau lorsqu’ils se rejoignent. » [Sunan Abû Dawûd [n° 5181] et son isnad est sahih constitué de narrateurs dignes de confiance et précis. Référez-vous à Silisila As-Sahiha n°186]

 

Ce hadith contient la preuve pour les musulmans de se saluer quand ils se rencontrent car cet acte enseigne l'unité, l'absence de haine et l'amour mutuel. L’ordre qui est mentionnée dans ce hadith est une recommandation et non une obligation.

 

A ce sujet, il n'y a aucune différence entre celui qui est dans la mosquée ou à l'extérieur de la mosquée. En effet la Sunna prouve qu'il est légiféré de saluer quiconque est dans la mosquée, qu'il soit en prière ou non.

 

Ibn Umar rapporte : « Le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) est allé prier à Quba. Les Ansar sont venus à lui et l'ont salué tandis qu'il était en prière. J'ai demandé à Bilal : « Comment as-tu vu le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) leur répondre quand ils l'ont salué alors qu'il était en prière ?  Il a répondu : de cette façon. Ja’far ibn Awn montra en étendant sa main, gardant la paume orientée vers le bas et le dos de la main orienté vers le haut. » [Abû Dawûd [1/236 n°927] et Ahmad [2/30] avec un isnad sahih réunissant les conditions de Al-Bukhari et Muslim. Voir Silsilah As-Sahiha [n°185]

 

L’imam Ahmad et Ibn Ishaq Rahawaya ont tenu cet avis. Al-Marwazi dit : « J'ai demandé à Ahmad : doit-on saluer les gens alors qu'ils sont en prière ? Il a répondu : Oui et a mentionné l'histoire dans laquelle ibn Umar a demandé à Bilal comment le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a répondu à la salutation et la réponse qu'il a fait par un geste. Ishaq a donné la même réponse. » [Masa' il Al-Marwazi [pg. 22]

 

C'était aussi l'avis que Qadi ibn Al-Arabi a choisi en disant : « Il est possible que le geste dans la prière vienne en réponse à une salutation, de même qu'il est possible que l'on face un geste en raison d'un besoin qui se présente. S'il doit répondre à la salutation alors il y a un certain nombre de narrations authentiques concernant cela comme l'action du prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) à Quba et en d’autres lieux. » [Arida Al-Ahwadhi' [2/162]

 

La preuve de la législation de la salutation après l'achèvement de la prière dans la mosquée se trouve dans le célèbre hadith de l'homme qui a mal prié, rapporté par Abû Hurayra : « Le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) est entré à la mosquée et un homme est aussi entré et a prié. Il est ensuite venu et a salué le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam). Le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) a répondu à la salutation et a dit : « Retourne et prie car tu n'as pas prié. » L'homme est retourné et a prié la prière qu'il avait fait la première fois et est ensuite venu au messager d'Allah (il a fait cela trois fois) » [Sahih Al-Bukhari [n°724] et Sahih Muslim [n°781]]

 

Shaykh Al-Albani dit : « Par ce hadith Siddiq Hassan Khan, dans Nuzul Al-Abrar, a déduit la preuve que si une personne en salue une autre et la rencontre ensuite de nouveau peu de temps après, il doit la saluer de nouveau. »

 

Il a aussi dit : « Ce hadith contient aussi la preuve de la législation de saluer ceux dans la mosquée. Ceci est aussi prouvé par le hadith qui mentionne les salutation des Ansar au messager d'Allah dans la mosquée de Quba. Cependant, malgré cela nous trouvons que certains croyants n’attachent aucune importance à cette Sunna. Ainsi, ils entrent à la mosquée et ne saluent pas les présents, pensant que cela est détestable, peut-être que ce que nous avons écrit leur servira de rappel à eux et à d'autres et la remontrance est bénéfique aux croyants. » [Silsilah Al-Ahadith As-Sahiha [1/314]]

 

Ainsi en conclusion nous apprenons que la salutation et la poignée de mains doivent être faits en se rencontrant et en se quittant même si c'est après un temps court, que ce soit dans la mosquée ou à l'extérieur de la mosquée.

 

Cependant la chose pénible est que lorsque vous rencontrez quelqu'un après l'achèvement de la prière et que vous lui  dites : As-Salamu ‘alaikum, il répond promptement : Taqabbalullah et pense qu'il a accompli ce qu'Allah a rendu obligatoire dans la réponse à la salutation. Comme s'il n'avait pas entendu la Parole d'Allah :

 

« Si on vous fait une salutation, saluez d’une façon meilleure; ou bien rendez-la (simplement).Certes, Allah tient compte de tout. » [Sourate Nisa :86]

 

Le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Répandez la salutation parmi vous. » [Sahih Muslim [n°54], Ahmad [2/391, 442, 447, 495] et d'autres.] Il n'a pas dit : « dites taqabbalullah »

 

Nous ne connaissons pas un seul compagnon ou pieux Salaf (qu’Allah les agrée) qui avait l'habitude de serrer la main de ceux sur sa gauche et droite et de demander l’acceptation de la prière après l'achèvement de celle-ci. Si l’un d'entre eux l’avait fait, cela  nous aurait été rapporté, même à travers un isnad faible et les Gens de Science l'auraient cité, ceux qui ont fouillé dans chaque océan et ont exploré leurs profondeurs et ont tiré d'eux beaucoup de règles et lois et n'ont négligé aucun aspect de la Sunna. [Tamam Al-Kalam fi Bid’iyah Al-Musafaha ba’d As-Salam [pp. 24-25] et Al-Masjid fi Al-Islam ' [pg. 225].

 

Shaykh Abdullah ibn Abdurrahman Al-Jibrin a dit : « Beaucoup de ceux qui prient tendent leurs mains pour serrer les mains de ceux autour d'eux après la prononciation du taslim des prières obligatoires. Ils invoquent pour eux en disant : Taqabbalullah et c'est une innovation et cela n'a pas été rapporté des Salaf. » Référez-vous à : Mujallah Al-Mujtama  [n°855]

 

Regardez comment les Savants ont cité la poignée de mains, de la manière évoquée comme une innovation. Al-Izz ibn Abdus Salam a dit : « La poignée de main après les prières du Fajr et Asr est une bida’a. Ce qui ne concerne pas celui qui vient d'arriver et serre la main de quelqu'un qu’il rencontre avant la prière. En effet la poignée de mains est seulement légiférée à la rencontre et le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) avait l'habitude de faire suivre sa prière en disant les adhkar légiférés. Il avait l'habitude de chercher le pardon trois fois et de se tourner ensuite. Il est rapporté qu'il a dit (après la prière) : « ô Seigneur sauve-moi de Ta Punition le Jour où Tu ressusciteras Tes serviteurs. » Tout le bien se trouve dans le suivi du messager (Prières et bénédictions d’Allah sur lui). » [Le hadith est rapporté par Muslim [n°1529], At-Tirmidhi [n°3398, 3399] et Ahmad [4/290] Se réfèrer à : Fatawa Al-Izz ibn Abdis Salam [pp. 46-47] et à Al-Majmu’' [3/488]]

 

Cette bida’a qui était limitée aux prières Fajr et ‘Asr à l’époque de l'auteur s'est maintenant étendue à toutes les prières et il n’y a de volonté ou de mouvement que par Allah.

 

Al-Luknawi a dit : « Deux choses se sont répandues à notre époque et dans beaucoup des pays que l'on désire abandonner :

 

La Première : Les gens ne saluent pas ceux dans la mosquée en entrant à la mosquée au moment de la prière Fajr. Au lieu de cela ils entrent, prient leur sunna et ensuite prient leur fard. Alors ils se saluent après l'achèvement de la prière et continue ainsi et c'est un vil état des choses. La salutation est seulement une Sunna quand on se rencontre comme il est confirmé dans la Sunna authentique, il n'est pas dit à la fin d'une réunion.

 

La Deuxième : Ils se serrent la main après l'achèvement des prières du Fajr, 'Asr, I’d et Jumu’a malgré le fait qu'il soit aussi seulement légiféré de se serrer la main lorsqu’on se rencontre la première fois. » [ As-Si’ayah fi Al-Kashf `amma fi Sharh Al-Wiqaya' [pg. 264].

 

De ce qui a précédé, il apparaît qu'il n'y a aucun problème si deux personnes ou plus se serrent la main s’ils ne se sont pas précédemment rencontrées. Shaykh Al-Albani dit : « Quant à la poignée de main après avoir achevé la prière, c'est sans aucun doute une bida’a, hormis dans le cas où deux personnes se rencontrent, sans s’être précédemment rencontré. Dans ce cas se serrer la main est une Sunna. » [Silsilah As-Sahiha (1/23)]

 

Après avoir parlé de la différence d'avis concernant la poignée de main après l'achèvement de la prière il dit : « Parmi ceux qui l'ont interdit étaient ibn Hajr Al-Haythami As-Shafi et Qutub Ad-Din ibn `Ala Ad-Din Al-Makki Al-Hanafi. Al-Fadil Ar-Rumi a déclaré que cela était une vile bida’a dans  Majalis Al-Abrar  où il a dit : « La poignée de main est louable au moment de la rencontre, quant aux autres temps en dehors de la rencontre comme après les prières du Jumu’a et ‘Id, comme c’est l'habitude à notre époque, alors le hadith est silencieux sur cela, donc cette action reste sans aucune preuve. Il est établi que ce qui n'a aucune preuve pour le soutenir doit être rejeté et il n'est pas permis de le suivre aveuglément. » [Ibid. Référez-vous aussi à : Ad-Din Al-Khalis [4/314], Al-Madkhal [2/84], ' As-Sunan wa Al-Mubtadi’at (pp, 72-77)]

 

Puis il, (qu’Allah lui fasse miséricorde) a continué à clarifier son propre ijtihad et point de vue en disant : « Quant à ce que je dis : ils ont reconnu que cette poignée de mains de cette manière n'a aucune base dans Shari’a, cependant ils ont différé quant à savoir si cela était répréhensible ou permis. Quand (on hésite) sur le caractère répréhensible ou permis d’une chose, alors on préfère l'interdire parce que réprimer le mal a la priorité sur la promotion de ce qui est bénéfique. En effet, comment ne serait-il pas possible que cela ait la priorité sur une action qui est permise ? En outre ceux qui se serrent la main (de cette manière) le voient comme une bonne action et ils s’étalent dans la diffamation de ceux qui interdisent cela et ils y persistent strictement. Il a précédé que persister sur quelque chose que l'on recommande peut l’amener à devenir détestable, alors qu’en est-il de  persister sur quelque chose qui est une bida’a qui n’a aucune base dans Shari’a ?! Donc il n'y a aucun doute qu'une telle action est répréhensible "[Ibid. [Pg. 265]

 

Finalement il est nécessaire de montrer qu’il n'est pas permis au musulman d’interrompre le dhikr de son frère musulman à moins d’une raison valable dans Shari’a. Aussi, il ne fait pas partie de la sagesse que vous rétractiez votre main de force de la main de la personne à côté de vous et qui vous serre la main, ni même que vous repoussiez la main qui vous est tendue car c'est de la rudesse et de la grossièreté qui est étrangère à l’islam. Au lieu de cela vous devez prendre sa main avec douceur et bonté et lui expliquer que cette façon de serrer la main est une innovation, car combien de gens écoutent l'exhortation et acceptent le conseil sincère et c'est seulement l'ignorance qui les a faits tomber dans l'innovation. Donc il est du devoir des savants et des étudiants en science d’expliquer la Sunna de la meilleure des façons. Il est possible qu'un homme ou un étudiant en science désire mettre fin à un mal, mais il le fait d’une mauvaise façon et tombe dans un mal plus grand que celui qu'il a voulu rejeter. Donc je vous recommande la douceur ! La douceur prêcheurs à l’islam, ainsi celui que vous appelez vous aimera et par vos bonnes morales et caractère vous attirerez leurs cœurs et les trouverez attentif. En effet la nature de l'homme est qu'il rejette ce qui lui est présenté d'une façon sévère et dure. [Tamam fi Al-Kalam bid’iyya Al-Musaafaha ba’d As-Salam pg. 23]

 

 

Article tiré du site allahaahuakbar.net

Source : Al-Qawl Al-Mubin fi Akhta Al-Musallin pp. 290-295

Traduit par Abu Rumaysah

Traduit en français par les salafis de l’Est
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 01:42

par Abou Abdillah, sunna.com

Nous avons jugé opportun de faire connaître à l’ensemble de nos frères et soeurs une fatwa importante ayant trait à ce qui s’appelle "la fête des mères". Est-elle légiférée ? Même si cela part d’une très bonne intention, est-ce suffisant pour que cet acte soit accepté auprès d’Allah ? Enfin, nos mères, qu’Allah les préserve, ne méritent-elles pas plus de considération que ce simple jour de fête qui n’a rien à voir avec notre religion ? 
La Louange est à Allah, il nous a été ordonné d’être obéissants envers nos parents et en particulier envers nos mères. Il ne s’agit pas de lui faire plaisir un jour et de l’oublier une fois ce jour passé. Certaines personnes, qu’Allah nous en préserve, leur rendent visite qu’à ces occasions innovées (fêtes des mères, de Noël, anniversaires et autres) puis c’est tout. Sans parler des maisons de retraîte !. Est-ce celà le message de l’Islam ? Bien sûr que non, au contraire. Pour terminer cette introduction, nous allons évoquer un hadith de notre prophète, sala Allah ’alayhi wa salam, qui met en évidence la place de la mère en Islam, celle qui nous a enfantés dans la douleur, qui ne dormait pas quand nous ne dormions pas, qui ne mangeait pas quand nous ne mangions pas, qui nous préservait quand nous ne la préservions pas, qui nous protégeait quand nous ne la protégions pas, qui s’inquiétait quand nous nous inquiétions pas d’elles, qui, qui..., la liste est longue tant son amour pour nous est indéfini par la grâce d’Allah. Qu’Allah nous pardonne notre mauvais comportement envers elles, ne serait-ce un "ouf" ou un visage triste en face d’elles, qu’Il leur récompense de la meilleure des récompenses :

« Un homme vint chez le prophète, صلى الله عليه وسلم, et lui demanda : 
- "Ô messager d’Allah, quelle est la personne qui mérite le plus ma bonne compagnie ?" 
- " ta mère " 
- " ensuite, qui ? "
- " ta mère " 
- " ensuite, qui ? " 
" ta mère " 
- " ensuite, qui ? " 
- " ton père " »


Voici la question qui a été posée à Cheikh Al-Uthaymîn, qu’Allah lui fasse miséricorde, lisons ce qu’il répondit et Allah est le détenteur du succès :


Question :

Quel est le statut religieux en ce qui concerne "la fête des mères" ?


Réponse :

Certes, toutes les fêtes qui ne sont pas en conformité avec les fêtes légiférées par Allah relèvent des fêtes innovées. Elles n’étaient pas connues à l’époque de nos pieux prédécesseurs (As-salaf Assâlih). 
Il se peut même que leurs origines proviennent des non-musulmans, auquel cas viendrait s’y ajouter l’innovation de la volonté de ressembler aux ennemis d’Allah, Exalté soit-Il. 
Les fêtes légiférées par Allah sont connues auprès des gens de l’Islam : 

« ’idu-l-fitr » (fête suivant la fin du mois de ramadhan).
« ’idu-l-adha » (jour du sacrifice de la bête).
« ’idu-l-ousbou’ » (fête hebdomadaire soit le vendredi).
et en dehors de ces trois fêtes-là, il n’exite aucune autre fête. 

Toutes les fêtes innovées en dehors de ces fêtes-là sont donc rejetées à la face de celui qui les a initiées et n’ont aucune valeur (fausses) dans la religion d’Allah, Exalté soit-Il, conformément à la parole du prophète, صلى الله عليه وسلم : 

"Celui qui a initié un acte innové ne faisant pas partie de notre religion est rejeté" Bukhâri, 1297

rejeté signifiant non accepté auprès d’Allah et dans une autre version : "Celui qui fait un acte ne faisant pas partie de notre religion est rejeté". 

Suite à celà, il est donc interdit de célébrer la fête qui est mentionnée dans la question, à savoir la fête des mères. Il n’y est pas autorisé d’exprimer des sensations propres aux fêtes, tels que la joie, le fait d’offrir des cadeaux et tout ce qui ressemble à celà. 
Il est obligatoire à tout musulman d’être fier de sa religion, et de s’arrêter aux limites qu’Allah, le Très-Haut, ainsi que Son messager, صلى الله عليه وسلم, lui ont fixées. Rien ne doit être ajouté, ni enlevé dans cette noble religion qui est agréee auprès d’Allah, le Très-Haut. Il est également du devoir de tout musulman de ne pas se comporter comme une girouette qui se dirige en fonction du vent comme il est de son devoir de former sa propre personnalité en fonction de ce qu’implique la religion d’Allah, le Très-Haut, de sorte qu’il soit suivi et non pas un suiveur, qu’il soit un exemple et non pas un imitateur car la religion d’Allah, et la louange est à Lui, est parfaite à tous les égards. 
Allah, Exalté soit-Il, nous dit dans le Coran : 

« Aujourd’hui, j’ai parachevé pour vous votre religion et accompli sur vous Mon bienfait. Et j’agrée l’Islam comme religion pour vous ». Sourate Al-Mâidah, verset 3

S’il y a une personne qui mérite qu’on lui accorde plus qu’un seul jour de fête dans l’année, c’est bien la mère. Plus encore, les mères ont des droits sur leurs enfants, notamment le fait qu’ils doivent prendre soin d’elles, se préoccuper d’elles et de leur obéir quand ceci ne mène pas à la désobéissance à Allah, et ceci quelque soient le temps ou le lieu.


Source : Fatawa arkân al-islâm, Question 90, Page 174.
Auteur : Sheikh Al-’Uthaimîn ; qu’Allah lui fasse miséricorde.
Traduction : Abou Abdillah.
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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 15:50






مِنْ أَجْلِ ذَلِكَ كَتَبْنَا عَلَى بَنِي إِسْرَائِيلَ أَنَّهُ مَن قَتَلَ نَفْسًا بِغَيْرِ نَفْسٍ أَوْ فَسَادٍ فِي الأَرْضِ فَكَأَنَّمَا قَتَلَ النَّاسَ جَمِيعًا

"...C'est pourquoi Nous avons prescrit pour les enfant d'Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes..."
S5V32




Les attentats suicides dans la balance de la loi islamique

L’Imam Mouhammad Nasiroudîn Al-Albani
(Qu'Allah lui fasse Miséricorde)



Question : Il a été rapporté que vous ne sanctionnez pas les missions suicides. Nous cherchons donc de vous une clarification de la question. 


Réponse : Il est unanimement connu parmi les savants qu’il n’est pas permis à un musulman de se suicider pour se délivrer d'une calamité – financière, maladie douloureuse en phase terminale ou toute autre chose qui lui arrive. Le suicide pour se délivrer de ces types de difficulté est sans aucun doute interdit (Haram). 

Il y a des hadiths rapportés dans Sahih Al-Boukhari et Sahih Mouslim qui expriment qu'une personne prenant sa propre vie en consommant du poison ou par tout autre moyen (qui aboutit à sa mort) sera puni par ce même mode de mort jusqu'au Jour de la Résurrection.

Certains savants en ont déduit que la personne qui se suicide meurt en tant que mécréant car celui qui commet un tel acte a de la malveillance et du dédain pour son Seigneur à cause des désastres auxquels il a fait face sans patience. Sans aucun doute, (un vrai) musulman ne pourrait jamais arriver au point d’envisager un acte si atroce, sans même parler du fait de prendre sa propre vie. Dans la plupart des cas, l'individu qui prend sa propre vie n'est pas un vrai croyant.

Néanmoins, il est imaginable qu'un musulman puisse être affecté par une idéologie mauvaise et contagieuse qui peut le pousser à se suicider. Il est imaginable qu'un tel acte puisse avoir lieu. C’est pourquoi, nous disons avec pleine conviction et certitude qu'il (celui qui se suicide) n'est pas un vrai croyant. Cela est semblable à celui qui abandonne la prière par Juhoud (le rejet têtu) de son caractère obligatoire. Mais si on sait qu'il reniait la prière alors il ne doit pas être enterré dans le cimetière musulman. De même (conditions et verdict) pour celui qui se suicide et dont on sait que son suicide est dû sa malveillance et son dédain pour son Seigneur à cause des désastres auxquels il a fait face.

Nous tournons maintenant notre attention vers les missions suicides. Ces missions suicides sont devenues célèbres (dans le monde entier) à cause de la pratique japonaise des Kamikazes. Un homme lançait son avion de guerre vers un navire américain, mourrant ainsi dans l'avion et tuant autant de soldats ennemis qu'il le pouvait.

Toutes les missions suicides de notre époque sont des actes impunis qui doivent tous être considérés comme interdits (Haram). Les missions suicides peuvent être de celles qui amènent celui qui le fait éternellement dans le Feu ou le mettre parmi ceux qui ne résideront pas éternellement dans le Feu, comme je viens de l'expliquer.

Mais voir ces missions suicides comme un moyen de se rapprocher d’Allah (acte d'adoration digne d'éloges) en se tuant aujourd'hui pour sa terre ou son pays alors nous ne disons non ! Ces missions suicides ne sont pas islamiques !

En fait, je dis aujourd'hui ce qui représente la réalité islamique - pas la réalité recherchée par une minorité d’activistes musulmans - qu'il n'y a aucun Jihad dans les pays islamiques. Sûrement, il y a des combats dans de nombreux pays musulmans, mais il n'y a aucun Jihad qui soit établi (uniquement) sous une bannière islamique et qui soit établi sur des règles islamiques. […]

Qu’un jeune homme, aveugle (aux faits et complexités de la guerre) décide seul, - comme nous l’entendons souvent – d’escalader une montagne et d’entrer dans un emplacement fortifié utilisé par les juifs et qu’il tue certains d'entre eux et soit tué par la même occasion…quel est l'avantage d'un tel acte ? Ce sont seulement des actes individuels qui n'ont pas de résultats positifs qui puissent profiter à l'Appel Islamique. 

Donc nous disons aux jeunes musulmans, "Protégez vos vies, à condition que vous l’employez à l'étude de votre Din et de votre Islam. Soyez bien conscient de cela et agissez au mieux de vos capacités." 

Ce type d'action et d'actes, lents et ennuyeux comme il peut paraître, est l'acte qui portera le fruit désiré qui est recherché par tous les musulmans, indépendamment de leurs différentes idéologies et méthodologies. Tous sont d'accord que l'islam doit être ce que (nous employons) pour gouverner, mais ils divergent dans le chemin à emprunter (vers cet objectif). 

Certes la meilleure guidée est la guidée de Mouhammad.


Source: (à paraître) "Al-Masjid Al-Aqsa - le Chemin vers sa libération"
Tiré du site www.fatwa.online.fr




 Shaykh Muhammad ibn Sâlih Al-'Ûthaymîn
(Qu'Allah lui fasse Miséricorde)

Tafsir de la sourate Al-An'am (Les Bestiaux)
Sourate 6 Verset 19 :



" …et ce Coran m'a été révélé pour que je vous avertisse, par sa voie, vous et tous ceux qu'il atteindra ".
Qui est celui qui révèle ?
C'est Allah 'Azza Wa Jal.
- Pour que je vous avertisse avec : [c'est-à-dire] pour que je vous mette en garde avec, contre la transgression ( al moukhalafah ).
- Ainsi que tous ceux qu'il atteindra : [c'est-à-dire] que celui à qui le Coran n'est pas parvenu, alors la preuve n'a pas été établie sur lui.
De même, celui à qui le Coran parvient de manière déformée alors la preuve n'est pas établie sur lui.
Cependant il ne bénéficie de la même excuse que celui à qui le Coran n'est pas du tout parvenu, car celui à qui il est parvenu de manière déformée, il faut qu'il fasse des recherches ; mais il se peut qu'il est tellement confiance en la personne qui lui a fait parvenir ( le Coran ) qu'il ne voit pas la nécessité de faire de recherches supplémentaires.
Aujourd'hui, est-ce qu'on peut dire que la religion islamique est parvenue, de manière générale, aux mécréants d'une façon non déformée ?
Non, pas du tout.
Et quand est apparu le problème des frères qui se comportent sans sagesse alors la mauvaise image de l'Islam s'est accentuée aux yeux des occidentaux et des non-occidentaux, et je vise par ceux-là [ c'est à dire les frères musulmans du Hamas ] ceux qui mettent des bombes au milieu des populations en ayant la prétention que ceci fait partie du djihad dans le chemin d'Allah ; alors qu'en réalité ils ont beaucoup plus nuit à l'Islam et aux musulmans qu'ils ne leur ont été utiles.
Quel a été le résultat de leurs actions ?
Je vous pose la question : est-ce que cela a rapproché les mécréants de l'Islam ou au contraire est-ce que cela les en a éloigné encore plus ?
Cela les a éloignés encore plus.
Et les musulmans ont parfois tellement honte de ces actes qu'ils en viendraient presque à se cacher le visage, tout ça pour ne pas qu'on les confonde avec ce groupe affreux et faiseur de troubles.
Et l'Islam est innocent d'eux, l'Islam est innocent d'eux.
Alors que même quand le jihad devint obligatoire, les compagnons ne sont jamais partis tuer des mécréants dans leurs pays, sauf dans le cas d'un jihad ayant un but précis avec un dirigeant capable de faire la guerre.
Par Allah, quant à ce terrorisme-là, il représente une faiblesse contre les musulmans, et je le jure par Allah.
Car si on regarde le résultat, il n'y a aucune conséquences positives, au contraire cela salit la réputation.
Et si seulement nous avions pris le chemin de la sagesse et que nous avions craint Allah au fond de nous-mêmes et que nous nous étions améliorés en premier, puis que nous avions tenter d'améliorer les autres avec les moyens légiférés, l'aboutissement de tout ceci aurait été positif.


Extrait de la cassette n°1 de la série « Explication des bases de l'Exégèse »
source : ibnothaimeen.com



...L'auteur d'un attentat suicide n'est pas un Martyr
 et il est dans le feu...



Cheikh ibn ‘Outhaymin -qu' Allah lui fasse miséricorde- dit dans son explication de Riyadhous-Sâlihin (1/165-166) concernant des attentats suicides, tout en donnant quelques morales (Fawa-id) du Hadith de Souhayb -qu' Allah soit satisfait de lui-:

 Le Hadith est le suivant : Le Messager d'Allah r a dit :
« Il y avait un roi parmi ceux qui sont venus avant vous, et il avait un sorcier.  Ainsi quand il vieillit il dit au roi : « Je suis devenus vieux envoie-moi  un jeune garçon de sorte que je puisse lui enseigner la sorcellerie. Le roi lui envoya un jeune homme qui, chaque fois qu'il se rendait chez le magicien, faisait halte chez un ermite qui se trouvait sur son chemin. Il s'arrêtait chez l'ermite pour entendre ses paroles qui lui plaisaient beaucoup. Et lorsqu'il arrivait chez le magicien, celui - ci le frappait (pour son retard). Le jeune homme se plaignit à l'ermite qui lui dit: "Si tu crains le magicien, dis que tes parents t'ont retenu, et si tu crains tes parents, dis que le magicien t'a retenu".

Etant dans un état pareil, il se trouva devant une bête féroce qui empêchait les gens de passer par ce chemin. "Aujourd'hui, se dit - il, je voudrais savoir qui à la plus grande valeur : le magicien ou l'ermite?". Il prit une pierre et dit: "Seigneur! Si l’œuvre de l'ermite t'est plus favorable que celle du magicien, fais périr cette bête afin que les gens retrouvent leur liberté". Il jeta la pierre contre la bête et la tua, et les gens poursuivirent leur chemin. Arrivant chez l'ermite, il lui raconta le fait. "O mon fils! dit l'ermite, aujourd'hui tu es meilleur que moi après avoir atteint ce degré. Tu seras éprouvé, et dans ce cas ne montre ma retraite à personne".

Le jeune homme guérissait l'aveugle - né et le lépreux; et délivrait les gens de différentes maladies. L'un des courtisans du roi, qui était atteint de cécité, entendit parler du jeune homme. Il alla le trouver en lui apportant différents présents, et lui dit: "Tout ce que tu vois devant toi comme cadeaux sera le tien si tu réussis à me guérir". - "Je ne guéris personne, répondit - il, mais c'est Allah qui en a le pouvoir. Si tu crois en Allah, je te L'invoquerai afin qu'Il te guérisse". Le courtisan avoua sa croyance en Allah et fut guéri. Arrivant chez le roi pour lui tenir compagnie comme d'habitude, le roi s'étonna et s'écria: "Qui t'a rendu la vue?". - "Mon Seigneur", répondit le courtisan, - "As - tu un Seigneur, reprit le roi, autre que moi?". - "Certes, mon Seigneur et le tien est Allah". Le roi le prit et le tortura jusqu'à ce qu'il lui désigna le jeune homme. On amena celui - ci au roi. - "O fils, dit le roi, as - tu atteint, grâce à la magie, ce pouvoir de guérir l'aveugle - né, le lépreux et de faire ce que tu fais?". - "Je ne guéris personne, répondit - il, mais c'est Allah qui le fasse". Alors le roi le prit et le tortura jusqu'à ce que le jeune homme indiqua la retraite de l'ermite. Quand on fit venir l'ermite, on lui ordonna d'abjurer sa religion, mais il refusa. Devant ce fait, on apporta une scie qu'on plaça sur le sommet de son crâne, et on lui coupa la tête en deux parties. Puis on fit venir le courtisan qui subit le même sort après son refus de renier sa foi. Ensuite on ordonna d'amener le jeune homme qui refusa à son tour de revenir sur sa religion. Le roi le livra à ses hommes en leur disant: "Emmenez - le au sommet de cette montagne et précipitez - le s'il persiste dans son refus". Quand ils furent sur le sommet, le jeune homme invoqua Allah par ces mots: "Seigneur! Délivre - moi d'eux comme bon Te semblera". A ce moment, la montagne s'ébranla et les hommes du roi tombèrent dans l'abîme. En revenant chez le roi, celui - ci dit au jeune homme: "Qu'a - t - on fait des hommes qui t'ont accompagné?". - "Allah, répondit - il, m'en a délivré". Le roi le livra à d'autres hommes en les ordonnant: "Emmenez - le dans une barque, lorsque vous gagnerez le large, demandez - lui de renier sa foi, et s'il persiste dans son refus, jetez - le par - dessus bord". Quand ils furent au large, le jeune homme invoqua Allah par les mêmes mots: "Seigneur! Délivre - moi d'eux comme bon Te semblera". La barque chavira et les hommes du roi se noyèrent. Le jeune homme, sain et sauf, revint chez le roi qui s'étonna et s'écria: "Quel sort ont subi tes compagnons?". - "Allah m'en a délivré", répondit - il. Il ajouta: "Tu ne peux pas me tuer à moins que tu fasses ce que je te demande de faire". - "Et qu'est - ce que je dois faire?", répliqua le roi. - "Tu réunis les gens, reprit le jeune homme, sur un seul tertre, tu me crucifies sur un tronc d'arbre, tu prends une flèche de mon carquois que tu mettes sur un arc, puis tu dis: (Au nom d'Allah, Seigneur de ce jeune homme), tu tires et c'est ainsi que tu pourras mettre fin à mes jours".

Le roi fit ce que le jeune homme lui avait demandé. Il assembla les gens, attacha le jeune homme à un tronc d'arbre, prit la flèche, la mit sur la corde et visa en disant: "Au nom d'Allah, Seigneur de ce jeune homme". La flèche partit et atteignit la tempe du jeune homme qui mit sa main là - dessus et tomba mort. Les gens dirent alors: "Nous croyons au Seigneur de ce jeune homme".

On vint ensuite trouver le roi: "Te rends - tu compte? Ce que tu craignais, Allah l'a réalisé. Ton peuple croit désormais en Allah". Le roi ordonna alors de creuser des fossés dans les entrées des chemins, d'y mettre un grand feu et d'y jeter ceux qui ne renieraient pas leur foi. Quand les ordres du roi furent exécutés et vint le tour d'une femme accompagnée de son enfant, elle hésita mais son fils lui dit: "O Maman! Fais preuve de ta résignation car tu es dans la bonne voie».

 (Riyadhous-Sâlihin, Hadith n° 30)

 […] Quatrième morale :
Il est permis à une personne de s'exposer elle-même au danger lorsqu’il s’agit d’une question d'avantage général au profit des musulmans, parce que le garçon a lui même indiqué au roi la manière dont on pouvait le tuer et par laquelle il le mènerait à sa fin, qui était de prendre une flèche  de son carquois, etc...

Cheikh al Islâm (ibn Taymiya) a dit : « Puisque c'était un Jihad dans la sentier d'Allah, qui a poussé une nation entière à croire, et il n'a vraiment rien perdu, bien qu'il soit mort on meurt de toute façon, tôt ou tard».

 Mais quant à ce que certaines personnes font comme suicide en s’attachant des explosifs à eux-mêmes, puis s’approchent des mécréants pour ensuite exploser lorsqu’ils sont parmi eux, ceci est un cas de suicide. Et le refuge est auprès d'Allah !

 Quant à celui qui tue sa propre âme (qui commet un suicide) alors il s’éternisera  éternellement dans le feu de l’enfer, à jamais, comme il est rapporté dans le Hadith d’après le Prophète -salaLLahû 'alayhi wa salam-.
Qui est sa parole "... et celui qui se tue avec une arme de fer, alors l'arme de fer restera dans sa main, et il se poignardera sans interruption dans son ventre et s’éternisera éternellement dans le feu de l'enfer, à jamais. " Rapporté par al-Boukhari dans le livre de la Médecine n° 5778 et Mouslim  dans le livre de la foi n° 109

 En effet ce suicide n’a pas été fait dans le but de bénéficier à l' Islam, car il s’est tué lui-même avec une dizaine, une centaine, ou deux cents autres personnes, sans que l'Islam ne bénéficie de cela, puisque les gens n'accepteront pas l’Islam, contrairement à l'histoire du jeune garçon.

Plutôt elle augmentera la détermination des ennemis, et cette action provoquera de la méchanceté et de l'amertume dans leurs cœurs à tel point qu'ils pourraient chercher vengeance envers les musulmans de manière plus forte encore !

 On constate cela avec les juifs et le peuple de la Palestine. Les palestiniens, lorsque l’un d’entre eux se tue lui-même avec ces explosifs en emportant six ou sept personnes avec lui, il entraîne la revanche qui atteint soixante personnes ou plus. Ainsi ceci ne produit aucun avantage, ni pour les musulmans, ni pour ceux qui ont fait détonner les explosifs dans leurs rangs.

 Ainsi on constate que ces gens qui exécutent ces attentats suicides tuent leurs âmes sans droit, et que ceci les fait rentrer dans le feu, et le refuge est auprès d'Allah, et cette personne n'est pas un martyr (Chahîd).

 Cependant si une personne a fait ceci en se basant sur une mauvaise interprétation, en pensant que ceci est permis, nous espérons pour lui qu'il sera sauvé du péché, mais quant à l’acte de martyr étant inscrit pour lui, là non ! puisqu'il n'a pas pris le chemin du martyre. Et celui qui fait un effort de réflexion puis se trompe n’aura qu’une simple récompense.


Abou ‘Abde-r-Rahman al Firansy
source : sounnah.free.fr



Soulaymane Abou Issa


Ô toi le kamikaze potentiel !
Ecoutes si tu as un cœur,
peut-être que la guidé d’Allah te sera accordée.
Combien sont troublants les événements actuels,
une haine sans précédent,
un désordre en pleine croissance,
des attaques incessantes à l’égard de l’Islam.
Ô toi le kamikaze potentiel !
Est-ce cela l’image de ta noble et magnifique religion?
Est-ce de cette manière que tu appelles les gens au sentier de la rectitude?
Comme ta barque est fébrile, quelle est le bien que tu as apporté à cette communauté?
Ne lis-tu pas les paroles du Seigneur de l’univers qui dis :
«appelles au sentier de ton seigneur avec sagesse et bonté».
Où se trouve la sagesse dans tes actes?
Possèdes-tu des yeux pour voir?
Ou ne vois-tu que du sang au point d’en être complètement aveuglé?
Saches que l’Islam n’a jamais autorisé les attentats suicides.
Ecoutes donc les paroles venues du haut des Cieux dans lesquelles Allah dit :
«ne vous tuez pas vous même»,
qui veut dire : ne vous donnez pas vous-même la mort.
Ceci est le sens du verset.
Ne comprends-tu pas que cette communauté (musulmane) ne sera élevée que par le livre de notre seigneur (Le Coran)? Ne comprends-tu pas que le malheur de cette communauté n’est dû qu’au délaissement de la religion.
L’histoire ne nous a-t-elle pas servie de leçon?
Le passé ne témoigne t-il pas en notre faveur?
Allah nous a certes enjoint de combattre ceux qui nous causent du tort,
ceux qui nous combattent pour ce que nous sommes,
en nous chassant de nos demeures,
en nous persécutant jusqu’à la mort.
Mais en aucun cas l’Islam ne tolère le meurtre d’innocents,
par Allah jamais.
Sa parole à ce sujet est la suivante :
«Allah ne vous interdit aucunement d’être bienfaisants et bienveillants à l’égard de ceux qui ne vous ont pas combattu, ni chassé de vos demeure pour la religion d’Allah.
Car certes Allah aime les gens équitables».

As-tu un cœur pour méditer?
Ne vois-tu pas que les grands savants de l’Islam s’opposent en masse à ce genre d’infraction islamique?
Les savants ne sont-ils pas les héritiers de la sciences des prophètes?
Cesses par Allah,
cesses ce genre d’agissements qui ne fait qu’engendrer haine et répulsion à l’égard des Musulmans.
Crains Le Tout Puissant où que tu sois.
Affermis ton cœur par l’évocation de ton Seigneur,
et accroches toi aux savants de cette communauté.
Ils sont certes des lumières dans l’obscurité,
des réformateurs dans les moments de perversions.
Ils sont les alliés d’Allah. Il est certes le seul qui mérite d’être craint.
Le messager d’Allah Mohammed (salaLLahû 'alayhi wa salam), était un exemple pour l’humanité,
une miséricorde universelle,
une image inaltérable,
gracieux avec ses femmes,
aimant son Seigneur du plus profond de son cœur,
 avec une sincérité infaillible.
Un comportement noble, sage, toutes ces qualités ont fait de lui un exemple pour des millions de gens,
alors qu’il ne fut suivi avant sa mort que par des milliers de gens.
Vois-tu jusqu’où sa bonté s’en est allée?
Allah a dit vrai (et Il dit toujours vrai) lorsqu’Il a dit :
«vous avez certes dans le messager d’Allah le meilleur des exemples pour celui qui espère en Allah et au jour dernier».
Qu’Allah nous guident et rectifie notre situation,
Il est certes celui qui entend toute chose.




Le martyre ou le suicide? (pseudo-djihadiste)
Aboudjaafar






KAMIKAZES
Abu-Hind




Au Nom d'ALLAH, le Tout-Miséricorde, le Miséricordieux.


KAMIKAZES


Ils répandent la mort
Sans distinguer l’impie
Du fidèle au Très-Haut.

Ils sont pris comme héros,
Mais ont détruit l’amour
Et la paix de l’esprit.

Les hauteurs de la terreur ont été gravies.
Les tueurs, dans la pierre, iront graver leurs noms.
Et les seigneurs de guerre ont vomi leurs sermons
Sur les vies innocentes qui ont été ravies.

Pour la pureté des nôtres, l’égarement est nocif.
Quand circulent ces idées, les hymnes aux suicidés.
Le véhicule lancé est chargé d'explosifs.
Comme si la pitié des nôtres était décédée.

Plus de tort que de bien, plus de larmes que de rires.
Le sang du démon n'est pas le sang du martyr.
Au zénith du Mal : les semeurs de désordre.
Soldats de la discorde, bourreaux de la morale.

L'ossature de l'Enfer comme bâtie sur leurs têtes.
Dans nos rêves de victoire, ils sont notre défaite.
Le châtiment mortel ils ont pris pour ceinture.
Où sont les Ecritures et la paix du Prophète ?

Il n'y aura que la mort et que la destruction.
Nos chevilles baigneront dans les rivières de sang.
Innocents : Recevez la violence de la mort.
C'est la paix qu'on endort dans une sombre explosion.

Ils sont loin de la Foi, et nos justes le hurlent.
Car l'horreur ne sera pas vaincue par l'horreur.
Terrassés par notre Coran plein de splendeur.
Craignez-donc, pour vos actes, que les flammes ne vous brûlent.


Abu Hind 2010





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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 15:00

"Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j’agrée pour vous l’islam comme religion."

Souratul-Maa'idah [5:3]


L’apparition de l’innovation religieuse au sein de la communauté musulmane : aperçu historique et cause du phénomène


I/ Aperçu historique.

Le Sheikh Al Islâm Ibn Taymiyya (Qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Il convient de savoir que la majorité des innovations religieuses relatives à la science ou aux actes d’adoration ne survinrent en fait que vers la fin de la période des califes bien guidés, ainsi que nous en a informé le Prophète صلى الله عليه وسلم en disant : ‘‘Celui qui, d’entre vous, vivra verra nombre de divergences apparaître. Veillez donc à ma Sunna ainsi qu’à la Sunna des Califes éclairés et bien guidés qui me succéderont.’’ [1] 
Les toutes premières innovations qui apparurent furent celles de la prédestination (Al Qadar), d’Al Irjâ’, du chiisme et des Khawârij. Elles survinrent durant le deuxième siècle de l’ère islamique, de l’existence même des Compagnons (Puisse Allah les agréer) qui se chargèrent alors d’en réprouver les promoteurs et les adeptes. On vit ensuite apparaître, après les siècles bénis, l’innovation d’Al I‘tizâl, le développement de la divergence des opinions et de l’inclinaison vers les passions, le soufisme et l’innovation relative à l’édification des constructions sur les tombes. Et plus le temps passait, plus l’innovation gagnait en ampleur et se diversifiait. »


Tous les pays islamiques ne sont pas sur le même pied d’égalité quant à la localisation des foyers de développement de l’innovation religieuse. 
Le Sheikh Al Islâm Ibn Taymiyya (Qu’Allah lui fasse miséricorde) dit ainsi à ce sujet :
[salaf]« Les principales régions où vécurent les Compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم et qui constituèrent les berceaux de la science et de la foi sont au nombre de cinq : Les deux villes saintes, les deux Irak et le Shâm. C’est en effet là que se situe la source [des sciences] du Coran, du hadith, de la jurisprudence, de l’adoration et des autres disciplines islamiques. Toutes ces régions, en dehors de Médine, virent l’apparition d’innovations touchant les fondements de la religion. Ainsi, c’est à Kûfa que le chiisme et [les thèses] d’Al Irjâ’ virent le jour avant de se diffuser ensuite dans les autres contrées [du monde musulman]. 
Basra fut, elle, le berceau des innovations liées à la prédestination, à l’I‘tizâl et à certaines hérésies dans l’adoration, innovations qui se diffusèrent là encore dans le reste du monde islamique par la suite. 
La région du Shâm fut le lieu d’expression du Nasb et de l’innovation liée à la prédestination. Quant au Tajahhum, il apparut dans la région du Khurâsân, et c’est la pire des innovations.

L’apparition des innovations dans une région était fonction de l’éloignement relatif de celle-ci par rapport à la ville du Prophète صلى الله عليه وسلم. Ainsi, lorsque la division engendrée par l’assassinat du Calife ‘Uthmân (Puisse Allah l’agréer) favorisa l’émergence de l’innovation des Harûriyya
[2], Médine fut épargnée de ces hérésies. On y trouvait certes des gens qui s’adonnaient, en se dissimulant, à certaines pratiques innovées -notamment des adeptes de la secte des Qadariyya- mais ceux-ci y étaient méprisés et blâmés. Et ce, à l’inverse des différents mouvements que furent le chiisme et l’Irjâ’ à Kûfa, de l’I‘tizâl et des rites innovés à Basora, ou du Nasb dans le Shâm qui s’exprimaient au vu et au su de tous. Il a d’ailleurs été authentiquement rapporté de la part du Prophète صلى الله عليه وسلم que le Faux Messie (Ad-Dajjâl) n’y entrerait pas [3]. Médine fut en outre, jusqu’à l’époque des compagnons de l’Imâm Mâlik (Qu’Allah lui fasse miséricorde), c’est-à-dire au quatrième siècle de l’hégire, un lieu où la science et la foi [authentique] prédominaient. Et durant toute la période des trois siècles bénis, absolument aucune innovation ne s’y manifesta au grand jour. »
[/salaf]


II/ Les causes de l’innovation.

Il ne fait absolument aucun doute que c’est dans l’attachement au Coran et à la Sunna que réside le salut quant à l’innovation et à l’égarement. Allah nous dit en effet :

« Et certes, ceci est Mon chemin dans toute sa rectitude. Suivez-le donc et ne suivez pas les [autres] sentiers, car ceux-ci vous écarteraient de Sa voie… » [4]

Le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a d’ailleurs clairement indiqué la signification de ce verset dans le hadith suivant, rapporté par Ibn Mas‘ûd (Puisse Allah l’agréer) qui a dit : « Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم nous traça une ligne et nous dit : ‘‘Ceci est la Voie d’Allah.’’ Puis, il traça, à droite et à gauche de cette ligne, plusieurs autres traits dont il dit : ‘‘Et voilà des sentiers. A la tête de chacun d’entre eux se tient un diable qui invite [les gens] à le suivre.’’ Et de réciter alors : ‘‘Et certes, ceci est Mon chemin dans toute sa rectitude. Suivez-le donc et ne suivez pas les [autres] sentiers, car ceux-ci vous écarteraient de Sa voie. Voilà ce qu’Il vous enjoint ; ainsi [Le] craindrez-vous.’’ » [5] Dés lors, quiconque se détourne du Livre et de la Sunna sera ballotté entre les différentes voies de l’égarement de l’innovation qui se disputeront son adhésion.

On peut résumer les facteurs qui conduisent à l’apparition de l’innovation dans les points suivants : l’ignorance des prescriptions de la religion, l’attachement aux passions, le fanatisme à l’égard des opinions et des personnes, la ressemblance aux mécréants et leur imitation.



1) L’ignorance des prescriptions religieuses.

Nous savons que plus le temps passe et que plus les gens s’éloignent de l’emprunte du Message [de Muhammad صلى الله عليه وسلم], moins la science se propage et plus l’ignorance se généralise. Le Prophète صلى الله عليه وسلم nous dit en effet à ce propos : « Celui qui, d’entre vous, vivra verra nombre de divergences apparaître. » [6] Il صلى الله عليه وسلم nous dit aussi : « Certes, Allah ne reprend pas la science subitement en l’ôtant des poitrines des hommes, mais Il la reprend en rappelant à Lui les savants. Lorsque alors il ne reste plus aucun savant, les gens prennent à leur tête des chefs ignorants qu’ils consultent et qui leur répondent sans science aucune, s’égarant alors eux-mêmes et égarant les gens. » [7] Par conséquent, seuls la science et les savants sont à même de combattre l’innovation en religion. Et dès lors que ces deux éléments sont absents, toutes les conditions sont réunies pour permettre l’émergence de l’innovation et l’activisme de ses adeptes.


2) l’attachement aux passions.

En effet, quiconque se détourne du Coran et de la Sunna en vient nécessairement à suivre la voie de ses passions. Allah nous dit ainsi à ce propos :

« Mais s’ils ne te répondent pas, sache alors qu’ils ne font que suivre leurs passions. Or, qui est plus égaré que celui qui suit sa passion sans une guidée de la part d’Allah ? » [8]

« Vois-tu celui qui prend sa propre passion comme divinité ? Allah l’égare sciemment et scelle son ouïe et son cœur et étend un voile sur sa vue. Qui donc pourrait le guider après Allah ? » [9]

Les innovations ne sont donc finalement que le fruit de l’attachement aux passions.


3) Le fanatisme à l’égard des opinions et des personnes.

L’attachement fanatique aux opinions et aux hommes constitue un obstacle et une barrière qui empêchent une personne de suivre les preuves et de connaître la vérité. Allah nous dit en effet :
« Lorsqu’on leur dit : ‘‘Suivez ce qu’Allah a fait descendre.’’, ils disent : « Nous suivons plutôt les coutumes de nos ancêtres.’’ » [10]

Or, ceci s’applique en tous points à certains adeptes d’école de jurisprudence, du soufisme ou de l’adoration des tombes. Dès lors qu’on les invite à suivre la voie du Livre et de la Sunna et à rejeter tout ce qui les contredit, ils se justifient en s’appuyant sur leur école, leur cheikhs ou leurs ancêtres.


4) La ressemblance aux mécréants et leur imitation.

C’est l’une des plus importantes voies conduisant à l’innovation, ainsi que cela nous est précisé dans le hadith d’Abû Wâqid Al-Laythî (Puisse Allah l’agréer) qui a dit : « Alors que nous étions de conversion récente à l’Islam, nous sortîmes avec le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم lors de la campagne de Hunayn. Passant auprès d’un arbre, appelé ‘‘Dhâtu Anwât’’, où les polythéistes avaient pour usage de se rassembler et d’accrocher leurs armes, nous dîmes : ‘‘Ô Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم ! Attribue-nous un arbre semblable à celui-là !’’ Et le Prophète صلى الله عليه وسلم de répondre alors : ‘‘Allah est le plus grand Grand ! Je jure, par Celui entre les Mains de qui est mon âme, que vos propos sont identiques à ceux que tinrent les enfants d’Israël à Mûsâ صلى الله عليه وسلم lorsqu’ils lui demandèrent : « Assigne-nous une divinité comme la leur. » Vous êtes assurément en train de suivre les traditions de ceux qui vous ont précédés.’’ » [11]

Ce hadith nous montre donc que c’est la volonté de ressembler aux mécréants qui amena les Juifs à présenter cette répugnante demande [à leur Prophète], à savoir : de leur instituer une divinité qu’ils auraient pu adorer et dont ils auraient pu rechercher les bénédictions en dehors d’Allah. Et c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui, puisqu’une grande majorité des musulmans imitent les mécréants dans l’instauration de pratiques relevant de l’innovation ou de l’associationnisme. 
Citons ici, entre autres : les fêtes de commémoration de certains anniversaires, l’assignation de jours ou de semaines pour des actions spécifiques, la célébration de certaines occasions religieuses et de cérémonies de souvenir, l’édification de statues et autres mémoriaux, sans oublier toutes les pratiques innovées liées aux offices funéraires ainsi que l’édification de constructions sur les tombes. » 

Post-Scriptum :

Source :
Extrait de l’ouvrage : « Al Irshâdu Ilâ Sahîhi-l-I‘tiqâd Wa-r-Raddu ‘Alâ Ahli-sh-Shirki Wa-l-Ilhâd. »

Auteur :
Sheikh Sâlih ibn Fawzan ibn ’abdillah al fawzân

Traduction :
L’équipe de Sounna.com.

Notes :

[1] Rapporté par Abû Dâûd, At-Tirmidhî et Ibn Mâjâ, ce hadith est authentique.

[2] Autre appellation donnée aux Khawârij. (Le Traducteur)

[3] C’est-à-dire : à Médine. (Le Traducteur)

[4] Coran S6 V153.

[5] Rapporté, entre autres, par Ahmad, Ibn Hibbân et Al Hâkim

[6] Tiré d’un hadith rapporté par Abû Dâûd et At-Tirmidhî qui l’a jugé : « Hasan-Sahîh »

[7] Cf : « Sahîh Ibn Hibbân ».

[8] Coran S28 V50.

[9] Coran S45 V23.

[10] Coran S2 V170

[11] Rapporté par At-Tirmidhî qui l’a jugé authentique.
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 15:54
Quel est le jugement sur la célébration des fêtes d'anniversaires ?
     
Question :

Quel est le jugement concernant la célébration des fêtes d'anniversaires ?

 
Réponse :

La célébration des fêtes d’anniversaire n’a pas d’origine dans la législation purifiée, c’est [d’ailleurs] une innovation selon la parole du prophète ‎(ﷺ) [qui dit]: « Quiconque introduit quelque chose dans notre ordre qui n'en fait pas partie, alors cela sera rejeté » - Hadith reconnu authentique Unanimement

Et dans la version rapportée par Mouslim et rendu hautement authentique par Al Boukhari (rahimahou Allah) dans son Sahih : « Quiconque fait une action contraire à notre ordre, alors cela sera rejeté ».

Il est connu de part le prophète ‎(ﷺ) qu’il n’a jamais célébré son anniversaire durant toute sa vie et qu’il n’a jamais ordonné cela.

Ceci n’a jamais été observé non plus chez les compagnons du prophète ‎(ﷺ) ni pendant le califat de ses successeurs bien guidés et [donc] ceci n’a jamais été réalisé par ses compagnons ‎(رضي الله عنهم) alors qu’ils étaient les plus connaisseurs de sa Sounna, ceux qui avaient le plus d’amour pour le messager d’Allah  ‎(ﷺ) et [certainement] ceux qui étaient les plus résolus à suivre ses recommandations.
Si [réellement], la célébration de sa naissance  était légiférée alors, ses compagnons ‎(رضي الله عنهم) nous auraient précédés dans cela, à savoir que même les savants qui vécurent les siècles agréés, ne l’ont jamais fait et aucun d’eux n’ont ordonné de le faire.

Par conséquent, nous comprenons [qu’effectivement] cela ne fait pas parti de la législation pour laquelle Allah a envoyé Muhammed ‎(ﷺ) et nous prenons, certes, en témoin Allah (soubhanahou) et tous les musulmans, que s’il  l’avait [incontestablement] fait ou ordonné cela ou que ses compagnons (radya Allah ‘anhoum) l’avaient fait alors nous aurions aussitôt pris la résolution de le faire et d’appeler à cela. Car nous sommes, et [al hamdou li Allah] louange à Allah, de ceux qui sont les plus résolus à suivre sa Sounna et donnent de l’austérité à ses exhortations et ses interdictions.

Nous implorons Allah pour nous et pour tous nos frères musulmans, afin d'obtenir le maintien sur la voie de l’exactitude et d’être préservé de tout ce qui pourrait aller à l’encontre de la législation purifiée d’Allah, car Il en est certes, le responsable et le Noble.

Source : www.binbaz.org.sa

Magazine des recherches islamiques n°15 page 285
Majmou’ Fatawa et Maqalat moutanawi'a (Tome 4) – Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz (rahimahou Alllah) .

Traduction raprochée : Ibn Hamza
Copié de : alminhadj.fr
par 'Abd El-Hakim Abû 'Issa 'Abd El-Haqq
             
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