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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 17:20


Que faire lorsque l'Aïd coïncide avec un vendredi ?


Question :

Si l'un des deux 'Aïd coïncide avec le vendredi (Joumou'a), doit-on faire la prière de Joumou'a (prière du vendredi) et assister à sa Khotba (sermon du vendredi) ce jour ou non ?


Réponse de cheikh ibn Baz -Qu'Allah lui fasse Miséricorde :

Ce qui est légiféré pour les musulmans si l'Aïd coïncide avec un vendredi est d’accomplir la prière de l'Aïd ainsi que la prière de Joumou'a dans les mosquées où est célébrée la prière de Joumou'a (habituellement).
Et, il est permis pour celui qui a assisté à la prière de l’Aïd de délaisser la prière de Joumou'a et de se contenter de la prière de Dhohr, d’après le Hadith suivant :
D’après Zayd ibn Arqam –qu’Allah l’agrée - : Le Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui- a accompli la prière de l’Aïd puis a donné le choix pour le Joumou’a en disant : « Que celui qui veut accomplir la prière, l’accomplisse ». Rapporté par les cinq cheikhs sauf at-Tirmidhi, et authentifié par ibn Khouzayma

Extrait de : « Majmou' Fatawa » de son éminence le cheikh ibn Baz - Volume 4, Page 504, Fatwa Nº 556




Question :

Que faire si la fête coïncide avec le vendredi ?

Réponse de cheikh ibn ‘Othaymine -Qu'Allah lui fasse Miséricorde :

Dans ce cas-là, il faut effectuer la prière de la fête et celle du vendredi, comme le faisait le Prophète –prières et bénédictions d’Allah sur lui-.
Puis ceux qui ont assisté à la prière de la fête peuvent être dispensés d’être présents à la prière du vendredi, par contre ils devront prier le Dhohr, car c’est une prière prescrite à ce moment-là, et on ne peut la délaisser.

Épître : « Questions & Réponses concernant La Prière des 2 fêtes» du cheikh Mouhammad ibn Saleh el 'Outhaymine.


sounnah.free.fr


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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 22:26

Q :
Quel est le jugement sur la prière du vendredi pour la femme ? Doit-elle prier avant, avec, ou après les hommes ?
 
 
R : La prière du vendredi n’est pas obligatoire pour la femme, mais en l’accomplissant avec l’imam, sa prière sera valable. Par contre si elle prie chez-elle, elle devra accomplir le dhor avec quatre rakat ( unité de prière ) et cela, dés qu’il sera l’heure du dhor ( lorsque le soleil arrive à son zénith ). Elle ne devra donc pas prier la prière du vendredi si elle a accompli le dhor.
 

Fatwa du comité permanant
Membre : Abdallah ibn qouh´oud
Vice-président : Abdrazeq hafifi
Président : Abdelaziz ibn Abdallah Ben Baz
Tome 8, Page 212, , fatwa numéro : 4147
fatawaislam.com

 

 


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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 21:38
 
Cheikh Ibn Outhaymine (rahimahûLLah) a été interrogé à propos de travailleurs qui n’obtiennent pas l’autorisation de leurs patrons pour assister à la prière du vendredi, sous prétexte qu’ils gardent une ferme.. Il a répondu ainsi :  
« Si les travailleurs sont si éloignés de la mosquée que, sans l’usage de hauts parleurs, ils n’entendraient pas l’appel à la prière parce que étant hors de la ville, ils ne sont pas tenus d’assister à la prière du vendredi…

Les travailleurs peuvent être rassurés qu’ils ne commettent aucun péché en restant dans la ferme. Qu’ils accomplissent la prière du zuhr et que l’on dise à leur patron de leur permettre (d’aller prier) car c’est mieux pour lui comme pour eux… Liqaa al-baab al-maftouh, 1/413.

La Commission Permanente a été interrogée à propos d’un jeune qui travaille chez une personne qui l’empêche de se rendre à la mosquée, le frappe s’il va y prier et menace de le rapatrier… Elle a répondu ainsi :

« L’accomplissement des 5 prières en congrégation à la mosquée est une obligation personnelle. Vous devez vous y conformer et demeurer ferme et viser la récompense divine. ..Allah fera succéder la facilité à la difficulté : «Et quiconque craint Allah, Il Lui donnera une issue favorable,  et lui accordera Ses dons par (des moyens) sur lesquels il ne comptait pas.» (Coran, 65 : 2-3).

Sachez que point d’obéissance pour une créature dans la désobéissance au Créateur. Soyez avec Allah, Celui-ci sera avec vous ». Fatawa de la Commission Permanente, 7/302.


La prière du vendredi au lieu de travail

Fatwa n° 957 de la Commission Permanente dit ceci :

« S’agissant de l’établissement d’un nombre (de personnes) pour l’organisation de la prière du vendredi, nous ne connaissons aucun texte qui fixe un nombre précis. L’absence d’un tel texte a occasionné une divergence de vues au sein des ulémas à propos du nombre (de personnes) dont la présence conditionne la validité de cette prière. Selon un des avis émis à ce sujet, elle peut être célébrée avec la présence de trois résidents. Cet avis est attribué à l’imam Ahmad et choisi par al-Awzai et Cheikh al-islam Taquiddine Ibn Taymiyya en raison de la parole du Très Haut : « Allez (vous livrer au rappel d’Allah ».L’impérative est ici exprimée au pluriel et la pluralité se réalise avec une présence minimale de trois personnes » (8/210)

 

 


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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 21:23

Q :
Je suis un jeune homme soucieux de l’accomplissement de la prière.

Cependant, je me couche tard en réglant mon réveil à sept heures du matin – soit après le lever du soleil – heure à laquelle j’accomplis ma prière puis me rends en cours. Parfois aussi, le jeudi ou le vendredi, je me réveille tard – une ou deux heures avant la prière du Dhuhr – et c’est à ce moment-là que j’accomplis la prière du Fajr, tout en sachant que j’accomplis la plupart de mes prières dans ma chambre et que la mosquée de la résidence universitaire n’est pas très loin de chez moi… or un frère m’a déclaré que cela n’était pas permis. J’aimerais que votre éminence m’éclaire à ce sujet.

Et qu’Allah vous récompense.


 
 
R : Quiconque règle volontairement son réveil à une heure postérieure à celle du lever du soleil afin de ne pas accomplir la prière obligatoire du matin à son heure est considéré comme l’ayant volontairement délaissé, et une partie des savants le considère comme mécréant – qu’Allah nous en préserve – en raison du fait qu’il l’a volontairement délaissée. Il en est de même pour celui qui retarde la prière du Fajr jusqu’à l’approche de la prière du Dhuhr, puis l’accomplit.

Quant à celui qui s’endort involontairement et dépasse l’heure de la prière, il ne lui sera fait nul grief, mais il doit accomplir la prière à son réveil. Il ne lui en sera pas tenu compte, s’il s’est endormi involontairement ou qu’il a délaissé la prière par oubli.  Quant à celui qui la retarde volontairement jusqu’à ce que son heure soit dépassée, ou qui règle volontairement son réveil à une heure postérieure à l’heure prescrite, afin de ne pas se réveiller, il est considéré comme ayant volontairement délaissé la prière et est certes coupable d’une faute énorme, selon tous les savants.

Mais doit-il être considéré comme mécréant ou non ? Les savants ont divergé à ce sujet quand la personne ne renie pas le caractère obligatoire de la prière : ainsi la majorité des savants déclare qu’il n’est pas coupable de mécréance majeure. Une partie des savants l’on déclaré mécréant (de mécréance majeure), et c’est cet avis qui a été rapporté des Compagnons, qu’Allah les agrée tous.

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

« Ce qui sépare l’homme de la mécréance et du polythéisme, c’est le fait de délaisser la prière. »
Rapporté par Muslim, chapitre de la foi, n°82.

Et le Prophète a dit, prière et salut d’Allah sur lui :

« Le pacte qui existe entre nous (les musulmans) et eux (les mécréants) est la prière. Quiconque la délaisse a mécru. »
Rapporté par  Ahmad (5/346), et les auteurs des Sunan avec une chaîne de rapporteurs authentique : At-Tirmidhî n°2641 ;

De la même façon, le fait de délaisser la prière en groupe est un grand mal, et c’est interdit. Il est obligatoire pour le musulman de prier à la mosquée, comme cela a été rapporté dans le hadith de Ibn Umm Maktûm – l’aveugle – qui a dit : « Ô Prophète d’Allah ! Je n’ai pas de guide pour m’accompagner à la mosquée. » Il demanda alors au Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, de lui permettre de prier chez lui. Le Prophète accepta. Lorsqu’Ibn Umm Maktûm s’en alla, le Prophète le rappela et lui dit :

« Entends-tu l’appel à la prière ? »

Il répondit : « Oui. » Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dit alors :

« Alors réponds à l’appel. »
Rapporté par Muslim, chapitre des mosquées, n°653.

Ainsi, on voit que cette personne était aveugle et n’avait personne pour l’accompagner à la mosquée, et malgré cela, le Prophète lui ordonne de prier à la mosquée. C’est donc à plus forte raison valable pour une personne voyante et en bonne santé. En résumé, ce qu’il faut retenir c’est qu’il est obligatoire pour le croyant de prier à la mosquée. Il ne lui est pas permis de se laisser aller et de prier chez lui alors que la mosquée est proche. Il a d’ailleurs aussi été rapporté :

« Quiconque entend l’appel à la prière et ne vient pas à la mosquée, alors sa prière n’est pas valable, sauf s’il a une excuse. »
Rapporté par Ibn Mâjah, chapitre des mosquées, n°793, Ad-Dâraqutni (1/420-421), Ibn Hibbân n°2064, Al-Hâkim (1/246) d’après Ibn ‘Abbâs avec une chaîne de rapporteurs conformes aux conditions d’authenticité établies par Muslim.

Ibn ‘Abbâs, qu’Allah l’agrée, ainsi que son père, a été questionné au sujet de l’excuse. Il a répondu : «  C’est le danger ou la maladie. »



Fatwa de Cheikh Ben Baz
Tirée de son recueil de fatwas
Volume 10, page 374




source : fatawaislam.com
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 20:02
Question : Si une personne accomplit la prière avant l’heure par ignorance, quel est le jugement sur cette prière ?

 

Réponse : La prière avant l’heure n’est pas comptée comme étant la prière obligatoire (elle n’est donc pas valide) car Allah dit : « La prière est pour les croyants une obligation en des temps donnés » (An-Nisâ, v.103)

Et le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a exposé clairement quels étaient ces temps [lorsque Jibril est le venu voir et lui a dit : lève-toi et prie, il a donc prié le Dhuhr quand le soleil commençait à décliner, puis il est venu pour le 'Asr et lui a dit : lève-toi et prie, il a donc prié le 'Asr lorsque la taille de l'ombre était égale à la taille de l'objet, puis il est venu pour la prière du Maghrib, et lui a dit : lève-toi et prie, il a donc prié le Maghrib lorsque le soleil a disparu à l'horizon, puis il est venu pour la prière du 'Ishâ, et lui a dit : lève-toi et prie, il a donc prié le 'Ishâ lorsque la lumière rouge a disparu dans le ciel, puis il est venu pour la prière du Fajr, et lui a dit : lève-toi et prie, il a donc prié le Fajr lorsque l'aube apparaissait. Puis il est revenu le lendemain pour le Dhuhr, et lui a dit : lève-toi et prie, il a donc prié le Dhuhr lorsque l'ombre était égale à l'ombre de l'objet ('Asr de la veille), puis il est venu pour la prière du 'Asr, et lui a dit : lève-toi et prie, il a donc prié le 'Asr lorsque l'ombre était égale à deux fois la taille de l'objet, puis il est venu pour le Maghrib, et lui a dit : lève-toi et prie, il a donc prié le Maghrib à la même heure (que la veille), puis il est venu pour la prière du 'Ishâ, et lui a dit : lève-toi et prie, il a donc prié le 'Ishâ à la moitié de la nuit, puis il est venu lorsque le soleil allait presque se lever, et lui a dit : lève-toi et prie, il a donc prié le Fajr, puis il a dit : entre ces deux temps est l'heure de chaque prière." (Ahmad)

C’est pourquoi celui qui accomplit la prière avant son heure, cette prière n’est pas comptée comme étant la prière obligatoire, mais elle lui est uniquement comptée comme une prière surérogatoire, et il doit recommencer sa prière après l’entrée de l’heure. Et Allah est plus savant.
(Ibn ‘Uthaymîn)

Source : Fatâwâ Arkân Al-Islâm, p.289.

« C’est pendant ces temps qu’Allah a rendu obligatoire la prière à Ses serviteurs et il n’est permis ni de l’accomplir avant ni après. Si une personne accomplit  la prière avant l’heure, ne serait-ce que le premier takbir (prononcé avant l’heure), celle-ci n’est pas valide, car la prière doit être accomplie dans l’heure. Le temps de prière est un cadre, et on doit l’accomplir à l’intérieur de ce cadre.

Celui qui retarde la prière au point de sortir de l’heure, s’il a une excuse pour cela, comme l’oubli ou le sommeil (qui l’a conduit involontairement à manquer la prière), il doit s’acquitter de la prière dès que son excuse disparaît, d’après la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : « Celui qui dort pendant l’heure de la prière ou l’oublie doit l’accomplir dès qu’il s’en souvient, car elle n’a que cela comme compensation. »
(Al-Bukhârî, Muslim) puis il récita la parole  d’Allah « Et accomplis la prière pour te rappeler de Moi. » (Ta-Ha, v.14). Mais celui qui la retarde sans excuse, alors celle-ci n’est pas valide, même s’il l’accomplit mille fois. Celui qui délaisse la prière et ne l’accomplit pas en son heure, elle ne lui sera d’aucune utilité (s’il l’accomplit après) et il ne libèrera pas sa conscience ainsi s’il l’a délaissé sans aucune excuse, et même s’il l’accomplit mille fois. La preuve de ceci est la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : « Celui qui accomplit une œuvre sur laquelle il n’y a pas notre ordre, cette œuvre est rejetée » (Muslim) Celui qui retarde la prière au point que l’heure ne passe, l’aura accompli d’une manière sur laquelle il n’y a pas l’ordre d’Allah et de Son messager, et elle lui sera donc  rejetée.

(Ibn ‘Uthaymîn)

Source : Fiqh Al-‘Ibâdât, n°88.


Question : Beaucoup de travailleurs retardent la prière du Dhuhr et du ‘Asr jusqu’à la nuit, expliquant cela par le fait qu’ils sont occupés par leur travail, ou que leurs habits sont impurs ou sales. Comment pouvez-vous les orienter ?

Réponse : Il n’est pas permis au musulman et à la musulmane de retarder la prière obligatoire en dehors de son heure. Au contraire, il est obligatoire à tout musulman et musulmane pubère (responsable) d’accomplir la prière à son heure en fonction de ses moyens.

Et le travail n’est pas une excuse pour la retarder, de même que l’impureté du vêtement ou le fait qu’il soit sale, tout ceci n’est pas une excuse.

Et les heures de prières obligent à stopper le travail, et le travailleur doit, à l’heure de la prière, laver ses vêtements de toute impureté ou en changer pour des vêtements propres. Quant à la souillure, elle n’empêche pas d’accomplir la prière, si elle ne contient pas d’impureté (urine, selle…) ou qu’elle n’exhale pas une odeur fétide qui touche le prieur. Et si cette souillure touche le prieur ou son odeur, il est obligatoire au musulman de se purifier avant d’accomplir la prière, ou d’en changer pour un autre vêtement propre, afin qu’il puisse accomplir la prière avec le groupe.

Et il est permis pour celui qui est excusé légalement comme le malade ou le voyageur, de regrouper le Dhuhr et le ‘Asr à l’heure d’une des deux prières, et de regrouper le Maghrib et le ‘Ishâ à l’heure d’une des deux prières, comme il a été authentifié dans la sunna d’après le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam). De même, le regroupement est permis en cas de pluie et de boue qui pose des difficultés aux gens.



Question : Celui qui a délaissé volontairement la prière doit-il la compenser si Allah lui permet de se repentir, qu’il l’ait abandonnée une seule fois ou plus ?

Réponse : La compensation n’est pas obligatoire, s’il abandonne volontairement la prière d’après l’avis le plus authentique des savants, car son abandon volontaire le fait sortir de l’islam et le met parmi les mécréants. Et on n’exige pas de l’impie de compensation pour ce qu’il a abandonné pendant sa mécréance, d’après la parole du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : « Entre l’homme et la mécréance et le polythéisme, il y a l’abandon de la prière. » (Muslim). Et sa parole : « Le pacte entre nous et eux est la prière. Quiconque la délaisse aura mécru. » (Ahmad)

Aussi parce que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) n’a pas ordonné aux mécréants qui se sont convertis de compenser ce qu’ils ont laissé, de même ses Compagnons n’ont pas ordonné à ceux qui se sont revenus à l’islam de compenser. Et si celui qui l’a délaissée compense, sans voir cela comme une obligation, il n’y pas de mal à cela, par précaution, pour sortir de la divergence avec ceux qui disent qu’il n’est pas mécréant s’il ne nie pas son obligation, ce qui est l’avis de la plupart des savants. Et Allah est le détenteur du succès.

(Ibn Bâz)

Source : Fatâwâ As-Salât (question 15 et 18).
Traduit par les Salafis de l’Est.




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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 14:08


Question :
Si je m’abstiens de prier par paresse, doit-on me considérer comme un mécréant ou comme un musulman pécheur ?


Réponse

Louange à Allah

L’imam Ahmad soutient l’impiété de celui qui abandonne la prière par paresse. Cet avis est le plus solide parce qu’étayé par des arguments tirés du Coran, de la Sunna, des propos des anciens et de l’examen exact. Voir ash-Sharh al-mumti’ ala zad al-mustaqna, 2/26.

Celui qui réfléchit profondément sur les textes du Coran et de la Sunna découvre qu’ils indiquent que celui qui abandonne la prière tombe dans l’infidélité qui l’exclut de la religion. Voici ce qu’en dit le Coran :  « Mais s' ils se repentent, accomplissent la Salâ et acquittent la Zakat, ils deviendront vos frères en religion. Nous exposons intelligiblement les versets pour des gens qui savent. » (Coran, 9:11).

Les arguments à tirer de ce verset consistent en ceci que Allah le Très Haut fait reposer notre fraternité avec les polythéistes sur trois conditions : le repentir du polythéisme, l’observance de la prière et l’acquittement de la zakat. S’ils rompent avec le polythéisme sans prier ni payer la zakat, ils ne seront pas nos frères. S’ils célèbrent la prière et n’acquittent par la zakat, ils ne seront pas non plus nos frères. La fraternité en religion n’est exclue que quand l’individu quitte entièrement la religion. La désobéissance ne l’annihile pas et il y a mécréance et mécréance moindre. Allah le Très Haut dit encore à ce propos : « Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition, » (Coran, 19 :59 ). L’argument que donne ce verset se présente ainsi : après avoir parlé de ceux qui négligent la prière et se livrent à leur passion, Allah dit : «  à l’exception de celui qui se repent et croit » Ce qui implique qu’au moment où les intéressés négligent la prière et se livrent à leur passion, ils ne sont pas croyants.

Quant à l’indication par la Sunna de l’impiété de celui qui abandonne la prière, elle réside dans les propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) « l’engagement qui nous lie à eux repose sur la prière. Quiconque l’abandonne devient mécréant ». (Rapporté par Ahmad, Abou Dawoud, at-Tarmidhi, an-Nassaï et Ibn Madja). L’impiété dont il est question ici est celle qui exclut son auteur de la religion car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) considère la prière comme le signe qui permet de distinguer entre les croyants et les mécréants. Or il est bien connu que la voie de l’impiété n’est pas celle de l’Islam et quiconque n’est pas lié par ledit engagement fait partie des infidèles.

Le hadith d’Awf Ibn Malick (P.A.a) va dans ce sens car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) y dit : « les meilleurs de vos chefs sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, ceux qui prient pour vous et pour qui vous priez. Les pires de vos chefs sont ceux que vous haïssez et qui vous haïssent, ceux que vous maudissez et qui vous maudissent » On lui dit alors : ô messager d’Allah, ne devrons-nous pas les combattre par l’épée ? «  Non, tant qu’ils célébreront avec vous la prière » conclut-il. Ce hadith indique que l’on doit prendre l’épée et combattre les gouvernants qui n’observent pas la prière. Or il n’est pas permis de s’opposer violemment aux gouvernants que quand ils commettent une impiété claire que nous pouvons prouver grâce à une évidence venue d’Allah le Très Haut. A ce propos, Ubada Ibn Samit (P.A.a) dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) nous a appelés et nous lui avons prêté serment et il nous a engagés à l’écouter et à lui obéir dans ce qui nous attire comme dans ce que nous réprouvons ; dans ce qui nous est facile comme dans ce qui nous est difficile, de sorte à le préférer à nous-mêmes et à ne pas disputer le pouvoir à ses détenteurs, à moins, dit-il, que vous ne constatiez une impiété claire que pouvez prouver grâce à une évidence venue d’Allah » (rapporté dans les Deux Sahih). Ceci indique que l’abandon de la prière de la part des gouvernants, qui nous autorise à les combattre, constitue une impiété claire que nous devons pouvoir prouver grâce à une évidence venue d’Allah.

Si l’on dit : pourquoi pas penser que  ces textes visent celui dot l’abandon de la prière repose sur la négation de son caractère obligatoire ?

Nous disons que cela n’est pas permis parce qu’il implique deux choses à éviter. La première consiste à annuler l’aspect considéré par le législateur et sur lequel il fait reposer le jugement. En effet, le jugement de l’infidélité est lié par le législateur à l’abandon et pas à la négation. De même il fait dépendre la fraternité en religion de l’observance de la prière et non de l’affirmation de son caractère obligatoire. En effet, Allah le Très Haut n’a pas dit : « S’ils se repentent et reconnaissent l’obligation de prier » et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui  ) n’a pas dit : « Seule la négation du caractère obligatoire de la prière sépare le fidèle de l’impiété et du polythéisme ou «l’engagement qui nous lie à eux repose sur la reconnaissance du caractère obligatoire de la prière. Quiconque en nie le caractère obligatoire est mécréant. » Si ce sens était voulu par Allah le Très Haut et son Messager, le fait de ne pas l’exprimer clairement serait contraire à la bonne explication pour laquelle le Coran est révélé.

A ce propos, le Très Haut dit : « Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu'un guide, une grâce et une bonne annonce aux Musulmans. » (Coran,16 :89) et dit à l’adresse de Son prophète : « En vérité c' est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c' est Nous qui en sommes gardien. ». La deuxième chose à éviter est de considérer un aspect dont le législateur ne fait pas dépendre le jugement. En effet, la négation du caractère obligatoire des cinq prières entraîne l’impiété de tout musulman qui n’a aucune excuse de l’ignorer. Qu’il pratique la prière ou pas. Si une personne acquittait les cinq prières en respectant leurs conditions, leurs parties essentielles, leurs pratiques obligatoires et leurs pratiques recommandées tout en niant sans excuse leur caractère obligatoire, elle n’en serait pas moins mécréante malgré son observance des prières.

De ceci ressort que le fait d’appliquer ces textes à celui qui abandonne la prière et nie son caractère obligatoire n’est pas juste. Ce qui est juste c’est que celui qui abandonne la prière tombe dans une impiété qui l’exclut de l’Islam. Cette idée est indiquée clairement dans un hadith rapporté par Abou Hatim dans ses Sunan d’après Ubada Ibn Samit (P.A.a) qui a dit : « Le Messager d’Allah nous disait ceci en guise de recommandation : n’associez rien à Allah, n’abandonnez pas la prière. Quiconque l’abandonne délibérément s’exclut de l’Islam ». En plus, si nous interprétons «l’abandon » par «la négation », il serait inutile de spécifier la prière, car le résultat s’étendrait à la zakat, au jeûne et au pèlerinage. Car celui qui nie le caractère obligatoire de l’un de ces piliers et l’abandonne devient un mécréant, s’il n’est pas excusable pour son ignorance.

Comme les arguments textuels puisés dans la Révélation, les arguments rationnels aussi indiquent l’impiété de celui qui abandonne la prière. Car comment peut-on adhérer à la croyance tout en abandonnant la prière qui constitue le support de la religion et pour l’exhortation à laquelle a été rapporté des textes qui poussent toute personne raisonnable à l’observer ; et pour la mise en garde contre l’abandon de laquelle a été rapporté des textes qui incitent toue personne raisonnable à éviter son abandon ? Son abandon malgré ces facteurs implique absence de croyance.

Si quelqu’un dit : n’est il pas probable que l’impiété dont il est question dans le cas de celui qui abandonne la prière porte sur les bienfaits et ne serait pas celle qui exclut de la religion ? Ne s’agit-il pas d’une impiété en deçà de l’impiété majeure à l’instar des propos du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) :  «  Deux actes perpétrés par les gens impliquent l’impiété : la remise en cause de la généalogie  et les cris pour un mort » et ses propos : « insulter un musulman est un comportement de dévoyé et le combattre est une impiété » et des propos similaires ?

Nous disons que la théorisation de cette probabilité est invalidée par plusieurs facteurs :

Le premier est que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) considère la prière comme la limite séparant la croyance et l’impiété et distinguant entre les croyants et les mécréants d’une façon nette. Ce qui est séparé par la limite ne peut pas se mélanger.

Le deuxième est que la prière constitue un pilier de l’Islam. Par conséquent, quand celui qui l’abandonne est taxé de mécréant, cela implique qu’il s’agit bien d’une impiété qui exclut son auteur de l’Islam car elle revient à détruire un des piliers de l’Islam, contrairement à l’impiété générale dont on qualifie celui qui commet n’importe quel acte de mécréance.

Le troisième est qu’il y a d’autres textes qui prouvent que l’impiété de celui qui abandonne la prière est bien celle qui exclut son auteur de la religion. Dans ce cas, il faut entendre par mécréance ce qu’indiquent des textes concordants.

Le quatrième est que l’usage des termes «l’impiété » subit des variations. A propos de l’abandon de la prière, il dit : « Seul ... sépare le serviteur du polythéisme et de l’impiété ». L’emploi de l’article «la » indique qu’il s’agit de la vraie mécréance. Sans l’article on comprendrait une impiété indéfinie. Il en serait de même de l’emploi du verbe qui signifierait qu’un tel acte implique une impiété ou traduit une impiété mais ne représente pas l’impiété absolue qui exclut son auteur de l’Islam.

Dans son ouvrage intitulé Iqtidha as-sirat al-mustaqim, p. 70 édition as-Sunna al-Muhamamdiyya, Cheikh al-Islam ibn Taymiyya dit en guise de commentaire des propos du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) : «  Deux actes perpétrés par les gens impliquent une impiété .. »   : «  ses propos : impliquent une impiété  signifient que ces actes constituent une impiété véhiculée par les gens. Les deux actes constituent une impiété car ils relèvent des actes de mécréance que les gens ne cessent de perpétuer. Mais il n’est pas dit que toute personne porteuse d’une portion de mécréance est nécessairement mécréante dans le sens plein du terme. Car il faudrait pour cela que sa mécréance soit pleine. De même, il n’est pas dit que toute personne porteuse d’une portion de croyance devient croyante à part entière. Car il faudrait qu’elle possède une croyance réelle. Aussi existe-t-il une différence entre «l’impiété » avec l’article défini qui est mentionné dans les propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) «Seul l’abandon de la prière  sépare le serviteur de l’impiété et du polythéisme » et une impiété indéterminée citée dans une phrase affirmative ». Fin de ses propos (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde).

S’il est clair que celui qui abandonne la prière sans excuse commet une impiété qui l’exclut de la religion aux termes des arguments présents, l’avis juste s’avère celui soutenu par l’imam Ahmad, qui correspond aussi à l’un des avis de Shafi’i sur le sujet d’après une affirmation d’Ibn Kathir dans le cadre de son commentaire des propos du Très Haut : «Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition, » (Coran, 19 : 59). Dans son ouvrage intitulé As-salât, Ibn al-Qayyim affirme que cet avis est l’un des deux ainsi soutenus dans l’école shafi’ite et que at-Tahawi l’a rapporté directement de Shafi’i lui-même.

Cet avis s’atteste dans les propos de la majorité des Compagnons. Bien plus, d’aucuns disent qu’il fut l’objet d’un consensus en leur sein. Abd Allah Ibn Shaqiq dit : «  L’abandon d’aucun acte n’était perçu par eux comme une impiété, hormis la prière » (rapporté par at-Tarmidhi, et al-Hakim l’a authentifié sur la base des conditions de Boukhari et Mouslim). Ishaq Ibn Rahouya, l’imam bien connu, a dit : « Il a été rapporté de façon sûre que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit que celui qui abandonne la prière est un mécréant. Ce qui a été l’avis des ulémas depuis l’époque du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) jusqu’à nos jours c’est que celui qui abandonne la prière délibérément sans excuse et persiste dans son attitude jusqu’à la sortie de l’heure de la prière est un mécréant. Ibn Hazm affirme que cet avis a été rapporté d’Omar, d’Abd Rahman Ibn Awf, de Mouadh Ibn Djabal, d’Abou Hourayra et d’autres compagnons. Et il dit : nous ne connaissons aucun compagnon qui aurait soutenu le contraire. Les propos d’Ibn Hazm ont été rapportés par al-Moundhiri dans At-targhib wa at-tarhib et il a ajouté les noms des Compagnons : Abd Allah Ibn Masoud, Abd Allah Ibn Abbas, Djabir Ibn Abd Allah et Abou Darda (P.A.a). Ensuite il dit : « En dehors des Compagnons, (l’avis est soutenu par ) Ahmad Ibn Hanbal, Ishaq Ibn Rahouya, Abd Allah Ibn al-Moubarak, an-Nakhai, al-Hakam Ibn Utba, Ayyoub as-Sikhtiyani, Ibn Harb et d’autres ». Allah le sait mieux.



Rissala fi hukmi tarik as-salat par Cheikh Muhammad Ibn Salih al-Uthaymine

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 22:15
BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

D’après Abî Maslamah – Sa’îd Ibn Yazîd – il dit : « J’ai interrogé Anas Ibn Mâlik (radhiallâhu ‘anhu) : Est-ce que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a prié avec ses chaussures ? – Il répondit : Oui. »
Rapporté par al-Bukhârî et Muslim.


 


 Le sens global [du hadîth] :

Sa’îd Ibn Yazîd a interrogé Anas Ibn Mâlik (radhiallâhu ‘anhu) au sujet du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam), à savoir s’il priait avec ses chaussures, et qui était pour lui un exemple à suivre sur cela ? – Il lui a répondu qu’effectivement il a prié avec ses chaussures. Et cela fait parti de sa Sounnah pure.


 Ce qu’il y a à prendre du hadîth :


1)    Il est recommandé de prier avec ses chaussures vu que cela est une chose que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) faisait.

2)    Il est permis de rentrer dans la mosquée avec ses chaussures après avoir vérifier qu’il n’y a pas de saleté ou d’impureté.

3)    S’il y a un doute quant au fait qu’il y aurait une impureté sur ses chaussures, il n’y a pas besoin de les retirer vu le fondement [sur la question] qui dit qu’une chose reste pure en l’absence [d’une preuve] quant à son impureté.

Leçon bénéfique [à retenir] : La prière avec ses chaussures et l’entrée à la mosquée peut devenir une question problématique. Il est avéré dans la Sounnah du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) la permission pour cela, bien plus, c’est une chose qui est recommandée, et c’est une Sounnah qu’il faut préserver. Il a certes été dit du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) sur cela, dans un hadîth rapporté par Abû Dâwoud d’après Chadâd Ibn Aws : « Divergez des juifs ! Car ils ne prient pas avec leurs chaussures et leurs sandales. » Il a aussi été rapporté dans un hadîth d’après Abû Dâwoud, encore selon Sa’îd al-Khoudrî, qui dit : « Lorsque l’un d’entre vous vient à la mosquée, qu’il regarde ses chaussures, et s’il y voit une saleté ou une impureté, qu’il l’essuie et qu’il prie ensuite avec. » Et d’autres textes authentiques et sûrs ont été rapportés sur le fait qu’il est légiféré de prier avec ses chaussures [ou sandales] après avoir vérifié qu’il n’y a pas de saleté ou d’impureté […]  Kitâb « Tayssîr al-‘Allâm Charh ‘Oumdat il-Ahkâm » du SHeikh ‘Abdullâh al-Bassâm, 1/247


manhajulhaqq.com



La prière avec ses chaussures et l'ordre de faire ainsi


"Il était parfois pieds nus (dans la prière), et chaussé quelques fois"
Abu Dawud et Ibn Majah. C'esr un hadith Mutawwatir comme l'a mentionné Tahawi.


Il a permis cela à sa Umma, et a dit :

"Quand l'un d'entre vous prie, qu'il porte ses chaussures ou les enlève (et les place) entre ses pieds et qu'il ne nuise pas aux autres avec"
Abu Dawud et Bazzar; Hakim le déclare sahih et cela a été approuvé par Dhahabi.

Il a parfois encouragé la prière en les portant, disant :

"Différez des juifs, car ils ne prient pas avec leurs chaussures, ni avec leur khuf (chaussette en cuir)"
Ibid

De temps en temps, il les enlevait de ses pieds quand il était en prière et continuait ensuite sa prière, comme le rapporte Abû Sa'îd Al-Khudri :

"Un jour, le messager d'ALLah (sallaLLahû 'alayhi wa salam) pria avec nous. Quan il fut engagé dans la prière, il retira ses chaussures et les plaça à sa gauche. Quand les gens virent cela, ils enlevèrent leurs chaussures. Quand il finit sa prière, il dit : "Pourquoi avez vous enlevé vos chaussures ?" Ils répondirent : "Nous t'avons vu retirer tes chaussures et nous avons donc retiré nos chaussures". Il dit "En vérité, Jibril m'est venu et m'a informé qu'il y avait de la saleté - ou il dit : quelque chose de nuisible - (dans une autre narration : une saleté) (sur mes chaussures), je les ai donc retirées. Donc, quand l'un de vous vient à la mosquée, qu'il regarde ses chaussures : s'il y voit de la saleté - ou il dit : quelque chose de nuisible - (dans une autre narration : de la saleté) qu'il les essuie et qu'il prie avec"
Abu Dawud et Bazzar; Hakim le déclare sahih et cela a été approuvé par Dhahabi ainsi que Nawawi l'ont approuvé. Le premier est cité dans Irwaa' (284)


"Quand il les enlevait, il les plaçait à sa gauche" Ibid

et il disait :

"Quand l'un d'entre vous prie, qu'il ne dépose pas ses chaussures à sa droite, ni à sa gauche de sorte qu'elles soient à la droite de quelqu'un d'autre, sauf s'il n'y a personne à sa gauche, mais qu'il les dépose entre ses pieds"
Abu Dawud, Nasa'i et Ibn Khuzaymah (1/110/2) avec un isnad sahih.


Extrait de "La Prière du Prophète sallaLLahû 'alayhi wa salam) par le shaykh Mûhammad Nasir Ad-Dîn Al-Albani.
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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 20:45


1) Institution
ALLah - تعالى - a dit :
{Nous t'avons certes, accordé l'Abondance. Accomplis la Salat pour ton Seigneur et sacrifie.}
(108/1-2)

Al-'Outhaymin (رحمه الله) a dit : "La prière de la fête est une obligation qui incombe à l'homme [Fardou 'Ayn], d'après les paroles les plus tangibles des savants, car le Prophète (صلى الله عليه و سلم) l'a ordonné et a insister dans cet ordre là. Au point d'ordonner aux femmes âgées, à celles qui se tenaient écartées du regard des hommes et à celles qui avaient leurs menstrues de s'y rendre, et a ordonné à celle qui avait ses menstrues de se tenir à l'écart".

1-1) Celui qui prie la prière de la fête n'est pas obligé de faire la prière du vendredi si elle tombe le même jour, et il fera le Zouhr à la place

Zayd Ibn Arqam (رضي الله عنه) a dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a fait la prière de la fête puis nous a dit pour la prière du vendredi : "Que celui qui veut la faire la fasse"". (rapporté par les 5, authentifié par Ibn Khouzayma et al-Hâkim)

Abou Hourayra (رضي الله عنه) a dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "2 fêtes se sont réunies ce jour-ci, que celui qui veut ne fasse pas la prière du vendredi, quant à nous nous y serons"". (Abou Dâwoud)


2) Heure de la prière

Selon joundoub (رضي الله عنه) : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) faisait la prière de l'Aïd Al-Fitr alors que le soleil s'était élevé au-dessus de l'horizon de la longueur de 2 lances, et la prière de l'Aïd Al-Adha quand il s'était élevé de la longueur d'1 lance". (Ahmad)

Ibn Qoudama (رحمه الله) a dit : "Il est sounna de faire tôt la prière de l'Aïd Al-Adha pour s'occuper du sacrifice, et de retarder celle de l'Aïd Al-Fitr pour augmenter le temps de donner la zakat Al-Fitr".


3) Se laver, mettre ses beaux vêtements, et se parfumer

Selon Ja'far Ibn Mouhammad, selon son père, selon son grand-père
(رضي الله عنهم) : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) mettait son bel habit du Yemen pour toutes les fêtes". (ach-Châfi'i, Al-Baghawi)

Hasan As-Sibt
(رضي الله عنه) a dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) nous a ordonné pour les 2 fêtes de porter nos meilleurs vêtements, de se parfumer de nos meilleurs parfums, de sacrifier la meilleure bête possible". (al-Hâkim)


4) Manger avant la prière de l'Aïd Al-Fitr

Anas
(رضي الله عنه) a dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) n'assistait pas à la prière de l'Aïd Al-Fitr avant de manger quelques dattes, il en mangeait un nombre impair". (Al-Boukhâri, Ahmad)

Bourayda
(رضي الله عنه) a dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) n'assistait pas à la prière de l'Aïd Al-Fitr avant de manger, et il ne mangeait pas le jour de l'Aïd Al-Adha jusqu'à qu'il revienne (il mangeait alors de son sacrifice)". (Ahmad, At-Tirmidhi, Ibn Mâja)

Sa'id Ibn Al-Mousayb
(رحمه الله) a dit : "Il fut ordonner aux gens de manger avant la prière de l'Aïd Al-Fitr". (Mâlik)


5) Pas d'appel ni d'annonce à la prière

Jâbir et Ibn 'Abbas (رضي الله عنهم) ont dit : "Personne ne faisait l'appel pour le jour de l'Aïd Al-Fitr ni pour celui de l'Aïd Al-Adha". (Al-Boukhâri, Mouslim)

'Ata a dit : "Jâbir m'a informé qu'il n'y avait pas d'appel à la prière pour le jour de l'Aïd Al-fitr avant que ne sorte l'imam ni même après qu'il soit sorti, ni même d'annonce à la prière ni rien d'autre". (Mouslim)

Sa'id Ibn Abi Waqqas
(رضي الله عنه) a dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a fait la prière de la fête sans appel ni annonce". (Al-Bazzar)


6) La recommandation de prier dans une autre salle que la mosquée

Telle était l'habitude du Prophète (صلى الله عليه و سلم).


7) La participation des femmes et des enfants à cette prière

Oum 'Atiya
(رضي الله عنها) a dit : "Il fût ordonné aux jeunes filles comme aux plus âgées de participer aux prières des 2 fêtes pour voir ce bienfait, quant à celle qui avait ses règles elle se tenait un peu à l'écart". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Ibn 'Abbas
(رضي الله عنه) a dit : "Je suis sorti avec le Prophète les jours du Fitr et d'Al-Adha, il a fait la prière puis le sermon, puis il se dirigeait vers les femmes pour les exhorter et leur ordonner de faire des aumônes". (Al-Boukhâri)

Ibn 'Abbas
(رضي الله عنه) a dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) faisait sortir ses femmes et ses filles pour les 2 fêtes". (Ibn Mâja, al-Bayhaqi)


8) Récitation du Prophète 
(صلى الله عليه و سلم) pendant la prière

Il
(صلى الله عليه و سلم) lisait - tantôt - dans la 1ere unité "Le Très-Haut" (87) et dans l'autre "L'enveloppante" (88). (Mouslim, Abou Dâwoud)

Il 
(صلى الله عليه و سلم)  lisait - tantôt - dans cette prière "Qâf" (50) et "La lune" (54). (Mouslim, Abou Dâwoud)


9) La recommandation de dire "ALLahû Akbar" pendant la prière

Le Prophète
(صلى الله عليه و سلم) a dit : "Les Takbir dans la prière du Fitr sont au nombre de 7 dans la 1ere unité, et 5 dans la 2ème, la lecture du Coran est après cela". (Abou Dâwoud, ad-Dârqoutni)

Selon 'Amr Ibn Chou'ayb, selon son père, selon son grand-père : "Le Prophète
(صلى الله عليه و سلم) a fait dans la prière de l'Aïd 12 Takbir (supplémentaires), 7 dans la 1ere unité et 5 dans la 2ème". (Ahmad, Ibn Mâja)

9-1) Se taire un léger instant entre chaque Takbir

Il est rapporté que Ibn Mas'oud
(رضي الله عنه) a fait et a dit de faire quelques invocations entre chaque Takbir. (at-Tabarâni, al-Bayhaqi)

Il est également rapporté cela de Houdhayfa et Abou Mousa (que ALLah agrée le père et le fils).

Ahmad (رحمه الله) et ach-Châfi'i (رحمه الله) ont dit qu'il est bon de dire entre chaque Takbir des paroles comme : "Gloire à ALLah, Louanges à ALLah, Pas de divinité sauf ALLah, ALLah est plus grand".

9-2) La recommandation de lever les mains pour chaque takbîr

Al-'Othaymin (رحمه الله) a dit : "Quant au fait de lever les mains en disant chaque "Takbir", ceci est une Sounnah également".


10) Pas de prière surérogatoire avant ni après

Ibn 'Abbas (que ALLah agrée le père et le fils) a dit : "Le Prophète est sorti le jour de la fête pour faire la prière en 2 unités, il n'a rien rajouté à cela avant ni après". (Al-Boukhâri, Mouslim, Abou Dâwoud, At-Tirmidhi)


11) Celui qui a manqué la prière

Ibn Mas'oud (رضي الله عنه) a dit : "Celui qui a manqué la prière de l'Aïd, qu'il accomplisse, seule quatre rak'ats. Mais celui qui a assisté à une partie, même au "tachahoud", qu'il fasse 2 rak'ats, telle qu'il l'a manqué".

'Ata a dit : "Celui qui a manqué la prière de l'Aïd, qu'il fasse 2 unités".

C'est aussi l'avis d'Al-Boukhâri (رحمه الله).


12) Le sermon après la prière

Abou Sa'id (رضي الله عنه) a dit : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) se rendait pour les 2 fêtes au lieu de prière, il commençait par la prière, puis il se mettait en face des gens alors qu'ils étaient assis dans leurs rangs, il les exhortait, les conseillait et leur ordonnait". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Ibn 'Abbâs (رضي الله عنه) a dit : J'ai assisté à la prière de fitr (accomplie au jour de la fête de la rupture du jeûne) avec l'Envoyé d'ALLah ainsi qu'avec Abou Bakr, 'Omar et 'Uthmân. Chacun d'eux la faisait avant de prononcer le sermon. (Mouslim n°1464)

'Abdoullâh Ibn Sâib a dit : "J'ai assisté à la prière de la fête avec le Prophète, (صلى الله عليه و سلم) quand il finit la prière il dit : "Je vais faire un sermon, que celui qui veut y assister y assiste, et que celui qui veut partir parte"". (Abou Dâwoud, An-Nasâi, Ibn Mâja)

12-1) Le sermon se fait sur la chaire

D'après un Hadith de Jabir
(رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a fait un prône aux gens puis Jabir a dit : "Ensuite il est descendu et alla voir les femmes".

12-2) Le sermon ne se fait pas en 2 parties

An-Nawawi (رحمه الله) a dit : "Rien dans le fait de refaire un sermon n'est authentique".

12-3) Le sermon ne commence pas par les Takbir

Ibn Al-Qayim (رحمه الله) a dit : "Il commençait tous ses sermons par les louanges à ALLah, et aucun hadith authentique dans le fait de commencer par le Takbir pour la prière de la fête n'a été rapporté".


13) Emprunter pour revenir un chemin différent que celui de l'aller

Jâbir (رضي الله عنه) a dit : "Quand c'était le jour de la fête, le Prophète différenciait sa route". (Al-Boukhâri)

Abou Hourayra (رضي الله عنه) a dit : "Quand le Prophète (صلى الله عليه و سلم) revenait de la prière de l'Aïd, il le faisait par une route différente de celle qu'il a pris pour partir". (Mouslim, Ahmad, At-Tirmidhi)


14) Invocations en se rencontrant

Joubayr Ibn Nafîr (رحمه الله) a dit : "Quand les compagnons du Prophète se rencontraient les jours de fêtes ils se disaient : "Que mes actions et les tiennes soient acceptées" [Taqabbal minna wa minka]". (Ibn Hajar a dit : bonne chaîne)

Ibn Qoudama rapporte que muhammad Ibn Ziyad a dit : "J'étais avec Abou Oumama al-bahili et d autres parmi les compagnons du Prophète et lorsqu il revenaient de la fete ils disaient : "Taqabbala llahu mina wa minkoum"".

Al-'Othaymin (رحمه الله) a dit : "Le fait de présenter ses vœux est permis, et il n'y a aucune formule particulière à dire, mais tout ce que les gens ont pour habitude de dire est permis tant que l'on entre pas dans le péché".


15) Répéter "Dieu est plus grand" les jours de fêtes`

ALLah - تعالى -  a dit :
{afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d'ALLah pour vous avoir guidé, et afin que vous soyez reconnaissants!}
(2/185)


Il - تعالى - dit également :
{Ainsi vous les a-t-Il assujettis afin que vous proclamiez la grandeur d'ALLah, pour vous avoir mis sur le droit chemin.}
(22/37)
 
Pour la fête du Fitr, il est bon de prononcer la grandeur d'ALLah de la sortie à la mosquée jusqu'au début du sermon. Ainsi ont dit Mâlik, Ahmad, Ishâq, et Abou Thawri.
Pour la fête d'Al-Adha, de as-Soubh du jour de 'Arafat jusqu'à al-'asr des jours de Tachriq qui sont les 11, 12, et 13 de Dhou l-Hijja. Il est rapporté un hadith de 'Ali et Ibn Mas'oud (رضي الله عنه) prouvant cela par Ibn Al-Moundhir et d'autres. C'est également l'école de ach-Châfi'i, Ahmad, Abou Yoûssouf et Mouhammad, de même que 'Omar et Ibn ' Abbas (رضي الله عنهم).

Salma a dit : "Dites : "ALLah est plus grand, ALLah est plus grand, ALLah est plus grand"". ('Abdarrazzâq avec une chaîne authentique)

Ibn Abbass (رضي الله عنه) disait : "Allah est le plus Grand, Allah est le plus Grand, la louange appartient à Allah, Allah est le plus Grand et le plus Majestueux, Allah est le plus Grand pour ce vers quoi il nous a guidés" (Al-Bayhaqi)

Il est aussi rapporté de 'Omar et Ibn Mas'oud (رضي الله عنهم) qu'ils disaient : "ALLah est plus grand, Nul divinité à part ALLah, ALLah est plus grand, ALLah est plus grand, et à ALLah les louanges [Allâhou akbâr, Lâ ilâha illa lah. Wa llâhou akbâr, Allahou akbâr, Wa lillâhi l-hamd]".

Al-'Othaymin (رحمه الله) a dit : "Quant au Takbir général, il est conseillé pour la fête de la rupture du jeûne, et les dix premiers jours de dhoul-Hijja. Et ce qui est juste c'est que le Takbir général dure pour la fête du sacrifice, jusqu'à la fin des jours de "Tachriq", et sa durée sera donc de treize jours. Et la Sounna veut que cela soit fait à haute voix, sauf pour les femmes qui le font à voix basse."



 

 

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 04:58

Q :
Un homme de 40 ans s’est converti à l’Islam. Doit-il rattraper les prières passées ? 


R : Une personne convertie ne doit rattraper ni prière, ni jeûne, ni zakat du temps de sa mécréance. En effet Allah a dit :

« Dis à ceux qui ne croient pas que, s'ils cessent, on leur pardonnera ce qui s'est passé.»
(sourate 'Le butin' verset 38)

et d’après la parole du Prophète (que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) :

 « L’islam efface ce qui le précède ».

De plus, le Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) n’a jamais ordonné à un converti de rattraper les obligations précédant son islam. Et le consensus des gens de science est de cet avis.

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah et son salut soit sur notre Prophète Muhammed, sa famille et ses Compagnons.


Fatwa du comité permanent :
Membres : Abdallah ibn qouh´oud , Abdallah ibn Ghadayen
Vice-président : Abdrazeq Hafifi
Président : Abdelaziz ibn Abdallah Ban Baz
Tome 6, page 44,  fatwa numéro : 8569.




source : fatawaislam.com
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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 04:34
Q : Je ne prie pas, mais je suis déterminé à le faire. Pourtant, à chaque fois que je veux commencer, j’ai l'impression que la prière est un fardeau, et la plus difficile des tâches. Que dois-je faire ?
Sachant, que j’ai conscience du pêché et éprouve un malaise face à l´abandon de la prière.


 
R : Ceci vient du démon. Il faut te soigner de cela par la dévotion envers Allah (le Glorieux et le Trè s-Haut) et avec une réelle détermination et désir pour la prière. Et Allah t´aidera.

Il nous est parvenu dans un hadith authentique

« Si un homme s´endort, le démon nouera sur sa nuque trois nœuds et lui dira « dors, tu as une longue nuit » si le croyant se réveille et invoque Allah, un nœud se déliera. S´il fait les ablutions le deuxième nœud se déliera. Et s’il fait la prière le troisième nœud se déliera. Par la suite, il sera de bonne humeur et souriant. Alors que s’il ne se lève pas, qu’il n´invoque pas Allah (le Tout-Puissant), et qu’il ne prie pas, ces nœuds resteront attachés, il sera de mauvaise humeur et paresseux. »

Ceci vient du démon, qui détourne de l´obéissance et la rend lourde pour l´adorateur. Surtout la prière.

Allah a dit :

« Et cherchez secours dans l' endurance et la prière : certes, la prière est une lourde obligation, sauf pour les humbles, qui ont la certitude de rencontrer leur Seigneur (après leur résurrection) et retourner à Lui seul.»
(sourate 2 : 'La vache' -versets 45 et 46)

Il nous a donc informé que la prière est une lourde obligation exceptée pour ceux qui Le craignent et sont humbles envers Lui.

Il leur a donc facilité, et la prière devient alors une jouissance et un bien-être comme elle l’était pour le Prophète (que le salut et la prière d´Allah soient sur lui) qui s´apaisait par la prière car il en éprouvait du plaisir et elle était légère pour lui.

Et il s´apaisait dans la prière car elle était réjouissance et facilité pour lui, et il doit en être de même pour tout croyant proportionnellement à sa foi et sa piété

Mais certes la prière est dure pour les hypocrites.

En effet Allah a dit :


« Les hypocrites cherchent à tromper Allah, mais Allah retourne leur tromperie (contre eux-mêmes). Et lorsqu'ils se lèvent pour la prière, ils se lèvent avec paresse et par ostentation envers les gens. A peine invoquent-ils Allah.»
(sourate4 : ‘Les femmes’ -verset 142)

Il a aussi dit :

« Ce qui empêche leurs dons d'être agréés, c'est le fait qu'ils n'ont pas cru en Allah et Son messager, qu'ils ne se rendent à la prière que paresseusement, et qu'ils ne dépensent (dans les bonnes œuvres) qu'à contrecœur.»
(sourate 9 :  'Le repentir' -verset 54)


Et le Prophète (que le salut et la prière d´Allah soient sur lui) a dit :

«La plus dure des prières pour les hypocrites est celle de al-isha (prière de la nuit) et de al-fajr (l´aube). Et s’ils savaient ce qu´elles comportent (comme récompense), ils s´y rendraient en rampant » 

Il t´incombe donc, de demander protection auprès d´Allah et de t´accrocher à l´accomplissement de la prière et de te dévouer à elle.

Dans ce cas alors, le démon s´en ira, la prière te sera facile, tu l´aimeras et tu en seras satisfait. Et Allah fera partir cette lourdeur et cette fatigue qui te vient lors de tes ablutions et au moment d´accomplir ta prière.

Fatwa de cheikh Fawzen tirée de son recueil de fatawa.
Page 31, numéro 42.




source : fatawaislam.com
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