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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 01:28



Les actes qui font partie de la sainte nature

Selon Abû Hûrayra (radhi Allahû 'anhû), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Cinq actes font partie de la saine nature : la circoncision, le rasage du bas-ventre, la taille des ongles, l'arrachage (l'épilation) des poils des aisselles, et la taille de la moustache". (Al-Boukhâri n°5550, Mouslim n°257)

Selon 'Aïcha (رضي الله عنها), le Messager d'Allah (صلى الله عليه و سلمi) a dit : "Dix actes font partie de la saine nature : se tailler la moustache, respecter l'intégrité de la barbe, se frotter les dents, se laver les narines par aspiration d'eau et son rejet, se couper les ongles, se laver les nodosités des doigts, s'arracher les poils des aisselles, se raser le bas-ventre et se laver les émonctoires (les issues de l'urine et des matières fécales)". Le narrateur ajoute : "J'en ai oublié le dixième, à moins qu'il ne s'agisse du rinçage de la bouche". (Mouslim)

La barbe

Le rasage total de la barbe est interdit

Selon Ibn 'Ûmar (radhi Allahû 'anhû), Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit :"Taillez-vous la moustache et respectez l'intégrité de votre barbe". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Le souverain du Yémen, nommé par l'empereur persan Kisra, envoya deux hommes vers le Messager (صلى الله عليه و سلم) afin de le convoquer. Quand ils furent en sa présence, il remarqua qu'ils avaient rasé leurs barbes et qu'ils avaient laissé pousser leurs moustaches. Il détesta les regarder (à cause de leur apparence dépareillée) et il dit : "Malheur à vous ! Qui vous à dit de faire ainsi ?"
Ils répliquèrent : "Notre maître (Kisra)".
Puis le Messager (صلى الله عليه و سلم) dit : "Mais mon Seigneur qu'Il soit glorifié, m'a commandé de laisser pousser ma barbe et de tailler ma moustache". (Ibn Jabir, al-Albani le juge bon)

Ibn 'Abdi-l-Barr dit : "Le rasage de la barbe est interdit, et seuls les hommes semblables aux femmes s'y livrent". (At-Tamhîd)

Ibn Hazm affirme que l'unanimité s'était dégagée sur l'obligation de se tailler la moustache et de laisser pousser la barbe.



Il est permis cependant de la raccourcir

Ibn 'Ûmar (radhi Allahû 'anhû) - qui est le rapporteur du hadîth cité plus haut - avait pour habitude de tailler sa barbe de la longueur d'une poignée avant chaque Hajj et chaque 'Omra. (Al-Boukhâri)

Salim Ibn Abdillah Ibn 'Ûmar coupait de sa barbe tout ce qui dépassait son poing. Et on a le hadith d'après Abû hûrayra (radhi Allahû 'anhû) et d'après un groupe de ceux qui ont suivis les compagnons et aussi d'après Ibrahim Ibn yazid Nakh'i ,qui rapporte que les compagnons coupaient de leur barbe tout ce qui dépassait leur poing.



La barbe avec la moustache taillée ou rasée est un symbole d'appartenance à l'Islam qui distingue le musulman du mécréant

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Soyez différents des associateurs, taillez vos moustaches et laissez vos barbes". (Al-Boukhari et Mouslim)

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Coupez vos moustaches et laissez pousser vos barbes, soyez différents des gens du livre". (Mouslim)

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Coupez les moustaches et laissez pousser les barbes, soyez différents des mages". (Mouslim)

Zayd Ibn Al-Arqam (radhi Allahû 'anhû) raporte que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui ne se taille pas la moustache n'est pas des nôtres".(authentifié par At-Tirmidhi)


La circoncision

Selon Abû Hûrayra (radhi Allahû 'anhû), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Ibrahim, l'ami du Miséricordieux, s'est circoncis après avoir dépassé l'âge de 80 ans".(Al-Boukhari et Mouslim)

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit à un homme récemment converti: "Débarasse-toi des poils de la mécréance et circoncis-toi". (Ibn Maja, jugé bon par Al-Albâni)

Selon Jabir: "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a sacrifié les moutons de la Aqiqa pour El-Hassan et El-Husseyn et les a circoncis sept jours après leur naissance". (At-tabarani dans As-saghir)

Et d'après Ibn Abbas: "Sept choses font partie de la Sunna le septième jour de la naissance du nouveau-né : lui donner un nom, le circoncir" (At-tabarani dans Al-Awsat)


L'excision ne fait pas partie de l'Islam

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit ainsi à une femme de Médine : "N'enlève pas. Cela sera source de plaisir pour la femme et apprécié par le mari" (rapporté par Aboû Dâoûd, n° 5271, authentifié par al-Albânî)

Le savant al-Azîm-âbâdî écrit en commentaire des mots "apprécié par le mari"employés par le Prophète : "Ceci parce que lorsque le mari fait à sa femme des attouchements sur ses lèvres et son clitoris […], la femme en ressent du plaisir au point d'atteindre parfois l'orgasme sans qu'il y ait pénétration. En effet, cette partie du corps est très innervée et donc très délicate. C'est pour cette raison que le Prophète صلى الله عليه و سلم a ordonné de ne pas l'enlever, afin que la femme ressente du plaisir. Son mari appréciera alors d'avoir des jeux amoureux faits avec elle (…). Et tout ceci sera la cause de plus d'amour et d'entente entre l'époux et l'épouse. Tout ce que j'ai écrit là est mentionné dans les ouvrages de médecine" ('Awn ul-ma'bûd sharh sunan Abî Dâoûd, commentaire du Hadîth sus-cité).

L'excision est l'ablation de la partie externe prépondérante du clitoris et de son capuchon, et des petites lèvres (clitoridectomie). C'est une pratique qui prive la femme de ce qu'elle peut ressentir comme plaisir naturel. Il n'y a aucun verset du Coran et aucun hadîth authentique qui suggère que l'excision fasse partie de l'Islam. L'excision, est donc un produit de la culture et non de l'Islam.



Le brossage des dents

'âicha (رضي الله عنها) a dit que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Le siwâk (bâton utilisé comme brosse à dent) purifie la bouche, et satisfait le Seigneur". (Ahmad, An-Nasâi, At-Tirmidhi)

Il est recommandé dans les cas suivants :
1) Avant les ablutions

Abû Hûrayra (radhi Allahû 'anhû) a dit que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Si je ne craignais pas la difficulté pour ma communauté, je leur aurais ordonné d'utiliser le siwâk à chaque ablution". (Al-Boukhâri, Mouslim, Abou Dâwoud, At-Tirmidhi, An-Nasâi, Ibn Mâja, Ahmad, Mâlik, Ach-Châfi'i, Al-Bayhaqi, Al-Hâkim)


2) Avant la prière

D'après Abû Hûrayra (radhi Allahû 'anhû), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Si je ne craignais pas de surcharger ma communauté, je leur aurai ordonné d'utiliser le siwâk avant chaque prière". (Al-Boukhâri, Mouslim)


3) Avant la lecture du Coran

D'après 'Ali Ibn Abi Tâlib (radhi Allahû 'anhû), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) nous a ordonné d'utiliser le siwâk et a dit : "Lorsqu'une personne se lève pour prier, un ange se place derrière elle pour écouter le Coran et se rapproche. Puis il ne cesse d'écouter et de se rapprocher, jusqu'à poser sa bouche sur celle de la personne. Ainsi, il n'est pas un verset qu'elle lit sans qu'il ne soit dans le corps de l'ange". (authentifié par Al-Albâni)


4) Une fois être entré chez soi

Al-Miqdam Ibn Churayh rapporte de son père qu'il a posé la question suivante à 'Aïcha (radhi Allahû 'anha) : "Quelle était la première chose que le Prophète faisait lorsqu'il entrait chez lui" ?
Elle lui répondit : "Il utilisait le siwâk". (Mouslim)


5) Lorsqu'on se lève la nuit

D'après Houdhayfa (radhi Allahû 'anhû) : "Le Prophète, lorsqu'il se levait pour prier la nuit, se nettoyait la bouche à l'aide du siwâk". (Al-Boukhâri, Mouslim)




Source : islamopédie
Retouché par 'Abd El-Hakîm عبد الحكيم Noychmuslim
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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 00:46


L’âme (Nafs) est l’identité et l’intégralité de l’être humain. L’être humain a une mission dont Allah lui a donné la responsabilité : il s’agit de l’adoration, avec toute la signification islamique que porte ce terme (
Traduction rapprochée et approximative du sens du Verset:) « Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. » Sourate 51 intitulée Adh-Dhâriyât, verset 56.

L’être humain a aussi une nature originelle (Fitrah) selon laquelle Allah l’a créé ; elle réside dans la soumission et l’abandon à Allah (Islâm)
(Traduction rapprochée et approximative du sens du Verset:) : « Telle est la nature que Allah a originellement donnée aux hommes — pas de changement à la création d'Allah. Voilà la religion de droiture. » Sourate 30 intitulée les Romains, Ar-Rûm, verset 30.


L’âme humaine est continuellement tiraillée entre :

bouton--13- L’appel de la nature primordiale, qui est l’appel lancé par les Prophètes et ceux qui les suivent.  
bouton--13- L’appel des insinuations du diable.  
bouton--13- L’influence de l’environnement extérieur (Traduction rapprochée et approximative du sens du Verset:) « Tout être humain naît selon la nature originelle. Ce ne sont que ses parents qui le judaïsent, le christianisent ou le rendent adorateur du feu [...] »
L’âme humaine se caractérise alors selon la réaction qu’elle a face à l’un de ces trois éléments. Elle deviendra ainsi :
  bouton--13- L’âme incitatrice au mal (an-nafs al-ammârah bis-sû’), qui réagit positivement aux insinuations du diable et à l’environnement débauché dans lequel elle vit (Traduction rapprochée et approximative du sens du Verset:) : « car l’âme est très incitatrice au mal » Sourate 12 intitulée Joseph, Yûsuf, verset 53.

bouton--13- L’âme critique (an-nafs al-lawwâmah), qui répond aux incitations au mal, qui dévie du droit chemin puis qui se blâme et s’autocritique avant de se repentir. C’est en raison de ses déviances et autocritiques récurrentes également qu’une telle âme est appelée « âme critique » (Traduction rapprochée et approximative du sens du Verset:) : « Non !... Je jure par le Jour de la Résurrection ! Mais non ! Je jure par l’âme qui ne cesse de se blâmer. » Sourate 75 intitulée la Résurrection, Al-Qiyâmah, versets 1 et 2.

bouton--13- L’âme apaisée (an-nafs al-mutma’innah), qui trouve pleinement sa sérénité dans le Commandement d'Allah et Sa Législation, sans aucun complexe. C’est l’âme qui est confiante dans la décision et le destin prescrits par Allah, qui a l’intime conviction que tout ce qu’elle peut subir n’est que bien. La rétribution de cette âme est le Paradis (Traduction rapprochée et approximative du sens du Verset:) « Ô toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée ; entre donc parmi Mes serviteurs, et entre dans Mon Paradis›. » Sourate 89 intitulée l’Aube, Al-Fajr, versets 27 à 30.

Le but de la purification de l’âme est de parvenir à ce stade ultime de l’âme apaisée. Pour ce faire, il est nécessaire de :
  bouton--13- Libérer l’âme des fléaux, des maux et de l’emprise des instincts.
bouton--13- Cultiver l’âme à toutes les vertus morales.
C’est par ailleurs la finalité de la mission prophétique. Le Prophète (salallahû 'alayhi wa salam) a dit en effet : « Je n’ai été envoyé que pour parachever les bonnes manières. » Allah — Exalté soit-Il — dit, résumant ainsi la quintessence de la religion  (Traduction rapprochée et approximative du sens du Verset:) : « Dis : ‹Moi, mon Seigneur m’a guidé vers un chemin droit, une religion droite›. » Sourate 6 intitulée les Bestiaux, Al-An`âm, verset 161. 

Ainsi, l’Islam est un ensemble de hautes valeurs morales. C’est pour cette raison que le Messager de Allah — paix et bénédiction sur lui — assigna l’excellence dans les bonnes manières à être les actions les plus pesantes le Jour de la Résurrection.

Les vertus sont de deux types : les vertus spirituelles et les vertus sociales. L’Islam cultive les deux types de vertus.


Les vertus spirituelles
sont celles qui touchent à la relation qui existe entre l’homme et Allah, ou d’une autre manière, celles qui n’ont pas trait aux autres hommes.

Les premières de ces vertus sont la pureté de la foi, l’amour d'Allah et de Son Messager, la pleine soumission à Allah, l’observation d'Allah, la piété envers Allah, la conviction en Allah, la confiance en Allah, la crainte de Allah, etc.
Viennent ensuite des vertus telles que la purification de l’âme, à travers sa libération de l’emprise de l’orgueil et de la vanité, à travers la pudeur, la décence, le renoncement aux ornements du bas-monde, l’endurance dans le malheur, la poursuite de l’effort, etc.


Les vertus sociales
sont celles qui touchent aux relations de l’homme avec le reste des êtres humains.

Parmi ces vertus, certaines concernent les relations de l’homme avec tous les êtres humains, qu’ils soient musulmans ou non. D’autres vertus concernent les relations qu’entretient l’homme musulman avec ses frères musulmans, avec ses proches, ses voisins, ses parents ou ses enfants. On peut ainsi citer la miséricorde, la douceur, l’indulgence, la modestie, l’honnêteté, la sincérité, la tolérance, la justice, l’altruisme, la compassion, la générosité, etc.

Parmi toutes ces vertus, certaines sont impératives pour le musulman.C’est le cas par exemple du conseil (Nasîhah), qui est le degré médian de l’interdiction des choses blâmables (nahy `an al-munkar). On sait en effet que le degré le plus élevé consiste en l’élimination des choses blâmables par la main. Mais peu de gens ont le pouvoir de réaliser cela. Le degré le plus bas est l’indignation intérieure devant une chose blâmable. Seul celui qui est impuissant et contraint peut faire cela. Reste le degré médian qui est l’expression de l’indignation par la parole, autrement dit le conseil. Le conseil est donc l’une des caractéristiques les plus importantes du musulman.

Il y a également le service qui doit être rendu aux musulmans en particulier et à tous les hommes en général. Le véritable musulman n’est pas celui qui prodigue uniquement des conseils et des recommandations. Il doit également ressentir le besoin des gens afin de leur rendre service sans aucune contrepartie. On peut citer à ce titre l’histoire mentionnée dans les biographies concernant le Messager d'Allah (salallahû 'alayhi wa salam) et le Bédouin qui était venu à la Mecque. Ce dernier possédait des biens chez Abû Jahl lequel ne voulait pas les lui restituer. Le Bédouin s’en vint alors trouver le Messager afin qu’il l’aide à récupérer son dû. Le Prophète (salallahû 'alayhi wa salam) répondit à cette requête jusqu’à le faire prendre possession de tous ses droits.

Le musulman doit également apprendre la bienséance en cas de divergence des opinions, ainsi que les règles fondamentales du dialogue et du débat. Il ne doit pas accuser les intentions de son contradicteur ou de son interlocuteur. L’histoire de Usâmah Ibn Zayd est révélatrice à cet égard. Sur le champ de bataille, Usâmah tua en effet un idolâtre après que ce dernier eut attesté qu’il n’y a d’autre divinité que Allah. Le Messager d'Allah (salallahû 'alayhi wa salam) le réprimanda sévèrement pour ce qu’il avait fait, lui disant, indigné : « L’as-tu tué après qu’il ait prononcé qu’il n’y a de dieu que Allah ? » Usâmah répondit : « Mais Messager d'Allah, il l’a prononcé par crainte de mon épée. » Le Prophète (salallahû 'alayhi wa salam) lui dit : « Parce que tu as ouvert sa poitrine pour voir s’il était sincère ou non ? » Tous les indices suggéraient pourtant que la victime de Usâmah avait réellement prononcé l’attestation de foi par crainte d’être tué. Néanmoins, Allah ne nous a pas permis d’accuser les intentions.

Le rôle de la purification de l’âme est le succès dans l’au-delà. Le Très Haut dit en effet
 (Traduction rapprochée et approximative du sens du Verset:) : « A réussi, certes celui qui la purifie. Et est perdu, certes, celui qui la corrompt. » Sourate 91 intitulée le Soleil, Ash-Shams, versets 9 et 10.


Et Allah est le plus savant.

Auteur : Abou Al-Yousr Ahmed Khachab, prédicateur égyptien et résident en Jordanie et élève de cheikh Albany.
Traducteurs : Rachid Abou Louqman
Publié par : Bureau de prédication islamique de Rabwah (Riyadh) - Dhikr-allah
Copié de : islamhouse.com
par 'Abd El-Hakim Abû 'Issa 'Abd El-Haqq




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