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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 05:46
Q : Quand certaines personnes connaissent un cas de possession (ou d’épilepsie), ils le ramènent chez un médecin arabe. Ces derniers font des gestes mystérieux, couvrent le malade durant un certain laps de temps, puis ils disent qu’il est possédé par un djinn, ensorcelé ou autre. Et ils guérissent ce malade contre une somme d’argent. Quel est le regard de la religion sur ces méthodes ?
Quel est le regard de la religion sur le traitement par al-cAzâ’im, des feuilles sur lesquelles sont écrits des versets coraniques, que l’on trempe dans de l’eau que l’on boit ensuite ?
R : Il n’y a pas de mal à infliger un traitement à un possédé par des versets coraniques et des remèdes permis, si cela vient d’une personne ayant une bonne croyance et observant la loi islamique.
Par contre, il n’est pas permis d’aller voir, d’interroger et de se faire guérir par ceux qui prétendent connaître la science de l’invisible ou font appel aux djinns ou leurs semblables, parmi les charlatans et ceux dont on ignore l’intégrité et la manière de guérir, conformément aux hadiths du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :


« Celui qui rend visite à un voyant, puis l’interroge sur quelque chose, sa prière ne sera pas acceptée durant quarante jours » 
Muslim dans son Sahîh dans le chapitre de la paix (2230).
et
« Celui qui rend visite à un médium, puis le croit, a renié ce qui a été révélé au Prophète, prière et salut d’Allah sur lui. »
Ahmad (2/408-376) ;  Abû Dâwûd (2904) ; At-Tirmidhî (135) ; Ibn Mâjah (639).
Les autres hadiths concernant ce chapitre prouvent l’interdiction d’interroger les voyants et les médiums, et de les croire. On reconnaît ceux qui prétendent connaître l’invisible ou ceux qui se font aider des djinns à leurs manières de faire.
A propos de ces gens et de leurs semblables, l’imam Ahmad et Abû Dâwûd rapportent ce hadith avec une chaîne de rapporteurs bonne (Jayyid), selon Jâbir, qu’Allah l’agrée, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a été interrogé sur an-Nuchra, et il a dit :
« Elle fait partie des actes de Satan. »
Ahmad (3/294), Abû Dâwûd dans le chapitre de la médecine (3868).
Les savants ont expliqué an-Nuchra : elle se pratiquait pendant la période pré-islamique (al-Jâhiliyya), et c’est le fait de dénouer une sorcellerie par une autre. Fait partie d’an-Nuchra toute guérison dans laquelle on fait appel aux médiums, aux voyants, aux menteurs et aux charlatans.
Par conséquent, la guérison de toute maladie et possession est permise par les moyens légitimes autorisés, comme la lecture sur le malade (de versets coraniques), le fait de souffler sur lui en lisant des versets et des formules de rappels et d’invocations légitimes, conformément aux hadiths du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :
« Il n’y a pas de mal dans les méthodes d’exorcisme (ar-Ruqâ), tant qu’elles ne constituent pas un polythéisme »
Muslim dans le chapitre de la paix (2200).
Et
« Ô serviteurs d’Allah, utilisez des remèdes, mais pas avec un interdit. »
Abû Dâwûd dans le chapitre de la médecine (3874).
Il n’y a pas de mal à écrire des versets et des formules de rappel légitimes avec du safran sur des assiettes ou des feuilles propres, sur lesquelles on verse de l’eau, que boit le malade, car cela a été pratiqué par beaucoup de Pieux Prédécesseurs (Salaf), comme l’a montré le savant Ibn al-Qayyim, qu’Allah lui fasse miséricorde, dans son livre Zâd ul-Macad et d’autres, à condition que cela soit pratiqué par une personne intègre. Et Allah est Celui Qui accorde le succès.
Fatwa de cheikh Ben Baz
  • Fatâwâ  du Comité des Grands Savants : tome1.
  • Source : fatawaislam.com

 

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