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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 04:38


La lecture dans la paume de la main

Q : Certains disent que les lignes de la main sont en forme de 18 dans la main droite et 81 dans la main gauche. Le total est donc 99, et ils disent que cela correspond au nombre des noms d’Allah. Cela est-il vrai ?

R : Ce que ces gens disent ne reposent sur rien et aucun savant n’a tenu de tels propos. Par conséquent, il ne convient pas de se reposer là-dessus.
 
Fatwa de cheikh Ben Baz
Majmûc Fatâwâ wa Maqâlât Mutanawica, (6/408).




Qui a la capacité de déterminer le sexe de l'embryon ?

Q : Dans le no.205, p.15 de la revue Al-‘Arabi, Décembre 1975, dans la rubrique questions-réponses, il est dit : « Il est prouvé que c’est l’homme qui détermine le sexe de l’embryon. » Quelle est la sentence de l’islamconcernant ceci, et est-ce quelqu’un peut connaître l’Inconnaissable en dehors d’Allah ?

R : Tout d’abord, c’est certes Allah, gloire et pureté à Lui, Seul qui donne la forme au fœtus dans les matrices comme Il veut, mâle ou femelle, parfait ou imparfait, ainsi de suite. Et ceci est du ressort d’Allah Seul, gloire et pureté à Lui, car Il dit :

« C’est Lui qui vous donne forme dans les matrices, comme Il veut. Point de divinité à part Lui, le Puissant, le Sage. »
La Famille d’Imrân, v. 6.
 
Il dit aussi :

« A Allah appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu’Il veut. Il fait don de filles à qui Il veut, et don de garçons à qui Il veut * Ou bien Il donne à la fois garçons et filles et Il rend stérile qui Il veut. Il est certes Omniscient et Omnipotent. »
La Consultation, v. 49-50.
 
Allah a informé donc qu’à Lui Seul appartient la royauté des cieux et de la terre, et que c’est Lui Qui crée ce qu’Il veut, Qui donne forme au fœtus dans les matrices comme Il veut : mâle ou femelle sous la forme qu’Il veut, parfait ou imparfait, beau ou laid ainsi que les autres aspects de l’embryon, et ceci n’appartient à personne en dehors de Lui ou ni à quelqu’associé.
 
Par ailleurs, prétendre qu’un mari, un docteur ou un philosophe est capable de déterminer le sexe de l’embryon est une prétention mensongère. Tout au plus, ce que peut faire le mari et ceux qui sont dans son cas, c’est attendre la période de fertilité de l’épouse pour que celle-ci tombe enceinte. Il se peut que ce que cela se produise avec l’aide d’Allah, comme il se peut que cela ne se produise pas, par manque de conditions propices, ou s’il y a un empêchement comme la maladie, la stérilité ou bien encore si Allah veut éprouver son serviteur.
De même, ces conditions ne peuvent avoir d’effet en elles-mêmes, si ce n’est par la prédestination et la volonté d’Allah qui fait qu’elles se réalisent. La fécondation est un acte de création qui dépasse l’homme ; il ne participe en rien à ce processus de plus que l’acte sexuel, mais sinon, tout est du domaine d’Allah, qui réunit les conditions, facilite les choses, etc.
 
Celui qui observe la situation et les paroles des gens se rendra compte de l’énorme exagération qu’il y a dans les prétentions, le mensonge et l’invention, dans les déclarations et les faits, par ignorance, peut-être et par excès de confiance dans la science moderne aussi, qui a fait qu’ils ont dépassé la limite dans la prévision des conditions matérielles. Mais, celui qui juge les choses à leur vrai valeur distinguera bien ce qui est du domaine réservé d’Allah, de ce qu’Allah a mis à la disposition du serviteur par Sa prédestination et Sa volonté.


Fatwa islamiques - par un groupe de savants - Dâr ul-Arqam

Tome 1 page 37 à 38.




Est-ce l'exorcisme contredit le fait de s'en remettre à Allah ?

Q : At-Tawakkul est la confiance sincère en Allah, qu’Il soit glorifié, pour attirer le bien et repousser le mal, en utilisant les moyens légitimes. Avoir confiance en Allah sans utiliser les moyens légitimes n’est pas at-Tawakkul, mais plutôt une atteinte contre Allah, qu’Il soit glorifié, et contre Sa sagesse, qu’Il soit béni et élevé, car Allah le Très-Haut a instauré pour chaque effet, une cause. La question est donc : qui est celui qui s’en remet le plus à Allah ?

R : La réponse est le Messager, prière et salut d’Allah sur lui. Et bien entendu, il utilisait les moyens pour se prémunir contre le mal. Quand il sortait pour la guerre, il mettait sa cotte de maille pour se protéger contre les flèches et les lances. Il en a même mis deux, durant la bataille d’Uhud, pour prévenir ce qui pourrait arriver.
Par conséquent, utiliser des moyens n’est pas en contradiction avec le fait de s’en remettre à Allah, qu’Il soit exalté, à condition que l’homme croit que ce ne sont que de simples moyens, sans effets, si ce n’est avec la permission d’Allah.
Donc, la lecture - de versets et d’invocations - sur soi-même ou ses frères malades ne contredit pas le fait de s’en remettre à Allah, car on rapporte de manière authentique que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, pratiquait ar-Ruqiya sur lui-même en lisant les sourates L’Aube Naissante (Al-Falaq) et Les Hommes (An-Nâss), et il faisait de même sur ses Compagnons, quand ils étaient malades. Et Allah est le Plus Savant.

 
Fatwa de cheikh Otheimine
Fatâwâ al-cAqîda, page 308.




L'hypnotisme et la parole : par le droit d'untel

Q : Quel est verdict de l’islam concernant l’hypnotisme, sachant que l’hypnotiseur a la capacité d’inspirer des choses à celui qui est hypnotisé et par conséquent, il a sur lui le plein pouvoir, comme l’obliger par exemple de laisser une chose illicite, ou de le guérir d’une maladie nerveuse ou d’agir selon ses ordres ?
Quelle la position de l’islam concernant la parole : « Par le droit d’untel » ? Est-ce un serment ou non ? Veuillez nous éclaircir.


R : La Commission Permanente de l’Iftâ a répondu comme suit :
 
Premièrement : le monde de l’invisible et du futur est une particularité d’Allah le Très-Haut, aucune de Ses créatures ne connaît l’Inconnaissable, ni les Jinns ni autre, sauf ce qu’Allah révèle de ce qu’Il veut à Ses anges ou à Ses Messagers. Allah dit :

« Dis : Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur terre ne connaît l’Inconnaissable à part Allah. »
Les Fourmis, v. 65.
 
et Il dit à propos de Son prophète Salomon, que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui, et des Jinns qui travaillaient pour lui :

« Puis quand Nous décidâmes sa mort (Salomon), il n’y eut pour les avertir de sa mort que la bête de la terre qui rongea sa canne. Puis lorsqu’il s’écroula, il apparut de toute évidence aux Jinns que s’ils savaient vraiment l’inconnu, ils ne seraient pas restés dans le supplice humiliant. »
Saba’, v. 14. Ce verset prouve que les Jinns n’ont aucune connaissance de l’Inconnaissable (Ghayb) et encore moins les humains.
 
et Il dit aussi :

« C’est Lui Qui connaît l’Inconnaissable. Il ne dévoile Son mystère à personne * sauf à celui qu’Il agrée comme messager et qu’Il fait précéder et suivre de gardiens vigilants. »
Les Jinns, v. 26-27.
 
Selon An-Nawwâs Ibn Sam’ân, qu’Allah l’agrée, le Messager d’Allah, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :
 
« Quand Allah, gloire et pureté à Lui, veut révéler quelque chose, Il prononce les paroles qui doivent être révélées. Alors, les cieux tremblent vivement par crainte d’Allah, qu’Il soit glorifié. En entendant ceci, tous les habitants des cieux sont foudroyés et tombent prosternés devant Allah, gloire et pureté à Lui. Le premier d’entre eux à relever la tête est l’Ange Gabriel, que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui ; Allah lui dit alors de Sa révélation ce qu’Il veut. Puis, à chaque passage de l’Ange Gabriel par un ciel, ses habitants parmi les Anges demandent : ‘Qu’est-ce qu’Allah a dit’. Il leur répond : ‘Il a dit la Vérité et c’est Lui le Sublime, le Très-Grand.’ Alors, tous répètent les paroles de Gabriel. Ensuite, Gabriel emmène la révélation vers la destinée qu’Allah, gloire et pureté à Lui, lui a ordonné. »
Ibn Abî ‘Assim dans As-Sunna (515), Ibn Khuzayma dans At-Tawhîd (1/348-349) et Al-Bayhaqî dans Al-‘Asmâ’ was-Sifât (435) et bien d’autres. Dans la chaîne de rapporteurs de ce hadith, il y a Na’îm Ibn Hammad ; les théologiens disent de lui qu’il n’a pas bonne mémoire. Aussi, on retrouve Al-Walîd Ibn Muslim qui cache les rapporteurs desquels il rapporte (Mudallis) et qui falsifie des chaînes de rapporteurs.
 
On rapporte dans Sahîh ul-Bukhârî d’après Abû Hurayra, qu’Allah l’agrée, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :
 
« Quand Allah décrète Son jugement dans le ciel, les Anges battent des ailes en signe de soumission à Sa parole. Ce battement ressemble au son que fait une chaîne frottée contre un rocher très lisse, et ils acceptent le Jugement avec paix et satisfaction. Ensuite, lorsque la frayeur s’est éloignée de leurs cœurs, ils disent : ‘Qu’a dit votre Seigneur ?’ Ils répondent : ‘La Vérité, c’est Lui le Sublime, le Très-Grand.’ A ce moment-là, les démons sont à l’écoute pour voler la nouvelle, entassés les uns sur les autres. Le démon qui frôle le ciel saisit au vol la nouvelle, puis la répète à celui qui est en dessous de lui, jusqu’à ce qu’elle arrive au dernier qui la répète au sorcier ou au devin. Il arrive que le démon soit atteint par un météore avant de transmettre la nouvelle, ou bien, qu’il la transmette avant qu’il ne soit touché, mais il y rajoute une centaine de mensonges, mais ceux qui l’entendent du sorcier ou du devin disent : ‘Ne nous avait-il pas dit un jour ceci et cela’ et ils le croient du fait de cette parole entendue (volée) du ciel. »
Al-Bukhârî, chapitre de l’interprétation du Coran (4701).
 
En se basant sur ce qui a été dit, il n’est donc pas permis de demander l’aide des Jinns ou des autres créatures pour connaître l’Inconnaissable, que ce soit en les invoquant, en les adulant, en les parfumant avec de l’encens ou d’autre moyens qui constituent de l’association, car ceci fait partie de l’adoration et Allah, gloire et pureté à Lui, a ordonné à Ses serviteurs de Lui vouer l’adoration à Lui exclusivement et de dire :

« C’est Toi Seul que nous adorons et c’est Toi Seul dont nous implorons secours. »
L’Ouverture, v. 5.
 
et on rapporte que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit à Ibn ‘Abbâs :
 
« Si tu dois demander quelque chose, demande-la à Allah et si tu dois implorer secours, implore-le d’Allah. »
Ahmad (2699-2763-2804 Ahmad Shâkir) et At-Tirmidhî, chapitre des attributs de la résurrection (2518).
 
Deuxièmement : L’hypnotisme est un genre de sorcellerie que fait l’hypnotiseur en utilisant le Jinn afin de dominer l’hypnotisé. Le Jinn parle par la bouche de l’hypnotisé, lui donne aussi une force pour accomplir des tâches. L’hypnotisé obéit entièrement aux demandes de l’hypnotiseur ; tout ceci se fait par la domination du Jinn qui agit avec les ordres de l’hypnotiseur. En contrepartie, l’hypnotiseur lui vouent certains actes.
 
Donc, au vu de ces arguments, utiliser l’hypnotisme pour trouver le lieu d’un crime, trouver un objet perdu, guérir un malade ou accomplir d’autres actes par l’intermédiaire de l’hypnotiseur n’est pas permis, plus encore, cela constitue une association. Il s’agit là d’une demande d’aide à une créature qui outrepasse les moyens habituels qu’Allah a accordés et a autorisés d’utiliser à Ses créatures.
 
Troisièmement : concernant l’expression « par le droit d’untel », il peut s’agir d’un serment qui signifie : « Je jure sur toi par le droit d’untel », comme cela peut avoir le sens de prendre quelqu’un comme intermédiaire pour invoquer Allah (Tawassul) et de demander secours par le droit d’untel ou par sa haute position. Il n’est donc pas permis d’employer cette expression, dans les deux cas.
Pour le premier cas, jurer par une personne sur une autre personne n’est pas permis. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a déclaré que jurer par autre qu’Allah fait partie de l’association :
 
« Celui qui jure par un autre qu’Allah a associé. »
Ahmad (2/125), Abû Dâwûd, chapitre des serments (3251) et At-Tirmidhî, chapitre des vœux (1235).
 
Rapporté par Ahmad, Abû Dâwûd, At-Tirmidhî et Al-Hâkim qui l’a authentifié.
Pour le deuxième cas, nous disons que personne parmi les Compagnons n’a utilisé comme intermédiaire (Tawassul) la personne du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, ou sa haute position ni de son vivant, ni après sa mort, et comme chacun sait, ils sont mieux placés que quiconque pour connaître sa position et son rang auprès de Son Seigneur, et pour connaître la Loi islamique.
Et nous savons que plusieurs afflictions ont touché les Compagnons durant la vie du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et après sa mort, et que tous les Compagnons ne se sont tournés que vers Allah en L’invoquant pour qu’Il dissipe leurs problèmes. Par conséquent, si prendre comme intermédiaire la personne ou la haute position du Prophète pour invoquer Allah (Tawassul) était bel et bien une chose légitime, le Prophète le leur aurait enseigné, car il n’a pas laissé le moindre acte rapprochant d’Allah, sans le leur ordonner ou le leur conseiller.
Aussi, les Compagnons, qu’Allah soit satisfait d’eux, l’auraient appliqué, vu leur désir ardent de mettre en pratique ce qu’Allah et Son Prophète leur ordonne, et plus particulièrement dans les moments difficiles.
 
Enfin, comme le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, n’a pas autorisé, ni conseillé ce type d’agissement, et que les Compagnons ne l’ont pas non plus pratiqué, il est donc clair que ce type de Tawassul n’est pas permis.
Ce qui remonte aux Compagnons à ce propos, c’est de rechercher l’exaucement de leurs invocations auprès d’Allah (qui s’appelle également Tawassul ) en demandant au Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, d’invoquer son Seigneur de satisfaire leurs demandes, du vivant du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, comme dans le cas de la demande de pluie et autre.
Lorsque le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, mourut, ‘Umar, qu’Allah l’agrée, dit, lorsqu’il invoquait Allah de descendre la pluie : « Seigneur Allah ! Nous Te demandions la pluie par l’intermédiaire de notre Prophète et Tu la faisais descendre. Maintenant, Nous Te demandons de nous exaucer par l’intermédiaire [des invocations] de l’oncle de notre Prophète, abreuve-nous donc. » Et Allah leur accordait la pluie.
Al-Bukhârî, chapitre de la demande de la pluie (1010), et des vertus des Compagnons (3710). ‘Umar entendait par ce Tawassul l’invocation et l’imploration qu’Al-‘Abbâs adressait à son Seigneur, non pas l’invocation de la haute position d’Al-‘Abbâs.
 
En effet, si c’était le cas, la position du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, est bien plus noble et plus élevée et elle reste inchangée que ce soit de son vivant ou après sa mort. Donc, si prendre comme intermédiaire la haute position pour invoquer Allah était le sens voulu, les Compagnons l’auraient fait par l’intermédiaire de la position du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, au lieu de le faire par celle d’Al-‘Abbâs. Mais, ils ne l’ont pas fait.
 
Enfin, ajoutons qu’invoquer la haute position des Prophètes et des hommes pieux est un moyen qui mène à l’association (Shirk), comme l’expérience et la réalité le prouvent. Par conséquent, ce type de Tawassul est interdit afin de ne pas tomber dans le Shirk et afin de préserver le Tawhîd (le monothéisme).
 
Et qu’Allah prie sur notre Prophète, sur sa famille et ses Compagnons, et les salue.

Fatwa du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ

Page 400 – 402




La prière derrière un homme disant qu'Allah est dans le ciel et sur terre
Q : Quel est le jugement sur le fait de prier derrière un homme qui dit : « Allah est dans le ciel et sur terre, il s’incorpore dans la terre » de peur de Lui délimiter un endroit ?

R : La croyance de gens de la sunna et du consensus est qu’Allah Le Très-Haut (qu’Il soit glorifié) et en hauteur au-dessus de toutes ses créatures. Il s’est établi sur son trône, un établissement convenant à son excellence. Et ce qui prouve cela : Sa parole qu’Il soit exalté :

«  Le Tout Miséricordieux S’est établi "'istawâ" sur le Trône. »
Sourate Ta-Ha verset 5.

Et Sa parole :

« Et Il est le Très Haut, le Très Grand. »
Sourate La vache verset 255.

Et sa parole :

« C'est Lui le Dominateur Suprême sur Ses serviteurs »
Sourate Les bestiaux verset 18.

Et sa parole concernant Issa (Jésus) :

« mais Allah l’a élevé vers Lui. »
Sourate Les femmes verset 158.

Et Lui LeTrès Puissant est dans les cieux et sur terre comme Il le dit :

« C’est Lui qui est Dieu dans le ciel et Dieu sur terre »
Sourate L’ornement verset 84

Et Il est avec sa création par sa science comme Allah (qu’Il soit exalté) le dit :

« Et Il est avec vous où que vous soyez. »
Sourate Le fer verset 4.

Celui qui croit qu’Allah par Son essence est sur terre, est en contradiction avec le Coran, la sunna et l’unanimité des savants. Ceci est le chemin emprunté par la secte "Houlououiyate" ceux qui disent « Allah s’est incorporé dans tous lieux »  Celui qui dit ceci par ignorance, on lui apprend le jugement. Par contre s’il s’obstine ou ne le dit pas par ignorance, celui ci aura mécru en Allah et il est interdit de prier derrière lui.

Fatwa du comité permanent
Volume 3, page 200, fatwa n°3535




Les attributs d'Allah sont-ils similaires au genre humain ?

Q : Quel est le jugement de la personne dont sa croyance est que les attributs d'Allah ressemblent à ceux de la créature ?
 
R : Celui dont la croyance est que les attributs d'Allah ressemblent à ceux de la créature est égaré. Car les attributs du Créateur ne ressemblent en aucun cas à ceux de la créature et ceci a pour preuve le verset du Coran où Allah dit :

« ...Créateur des cieux et de la terre. Il vous a donné des épouses (issues) de vous-mêmes et des bestiaux par couples; par ce moyen Il vous multiplie. Il n’y a rien qui Lui ressemble; et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant. »
(Sourate 'La consultation' verset 11)
 
Et il n'est pas obligatoire que deux choses portant le même nom ou ayant le même attribut ce ressemble véritablement et cette règle est bien connue. L'homme n'a-t-il pas une face et le chameau une face aussi ? Il y a concordance dans le nom mais ne concorde pas dans sa ressemblance véritable. Alors pourquoi ne pourrions nous pas dire qu'Allah a une face qui ne ressemble pas à la face de ses créatures et Allah a une main qui n'est pas comme la main des créatures? Allah dit :

« Ils n’ont pas estimé Allah comme Il devrait l’être alors qu’au Jour de la Résurrection , Il fera de la terre entière une poignée, et les cieux seront pliés dans sa (main) droite. Gloire à Lui! Il est au-dessus de ce qu’ils Lui associent. »
(Sourate 'Les groupes' verset 67)

et il a dit :

« Le jour où Nous plierons le ciel comme on plie le rouleau des livres. Tout comme Nous avons commencé la première création, ainsi Nous la répéterons; c’est une promesse qui Nous incombe et Nous l’accomplirons ! »
(Sourate 'Les prophètes' verset 104)

Et y a t- il une main parmi les mains des créatures comme cette main ci ? Non. Donc il est obligatoire de savoir que le créateur ne ressemble pas à la créature, ni dans sa personne, ni dans ces attributs et de ceci, il est interdit d'imaginer comment sont les attributs d'Allah ou alors de penser que ses attributs sont comme ceux de la créature.


Fatwa du cheikh  ibn Otheimine tirée de son recueil de fatawas
Question numéro 40 page 93.




Les attributs d'Allah et la sunna

Q : Quelle est la croyance des gens de la sunna et du consensus en ce qui concerne les noms et les attributs d'Allah ?
Et quelle est la différence entre les noms et les attributs ?
Est-t-il obligatoire qu'un nom entraîne un attribut ?
Et est-ce qu'un attribut entraîne forcement un nom ?

 
R : La croyance des gens de la sunna et du consensus en ce qui concerne les noms et les attributs d'Allah est de confirmer ce qu'Allah a confirmé sans altération, ni reniement, ni demander "le comment" et sans ressemblance à la créature.

La différence entre les noms et les attributs : le nom est ce avec quoi Allah s'est nommé et les attributs est ce avec quoi Allah s’est décrit. Et entre les deux la différence est voyante.
 
Donc, le nom est considéré comme une science sur Allah contenant un attribut. Et un nom entraîne toujours un attribut, exemple : "Allah est pardonneur et miséricordieux". Pardonneur : nom entraînent par cela le pardon ; et le miséricordieux : nom entraînent par cela la confirmation de la miséricorde.
 
Mais il n'est pas obligatoire qu'un attribut entraîne la confirmation du nom qui s'en découle. Par exemple la parole, ceci n'entraîne pas que l'on nomme Allah "le parleur". Donc de cela nous disons que l'attribut est plus vaste que le nom car le nom entraîne forcement un attribut alors que ce n’est pas tout attribut qui entraîne un nom.

 
Fatwa du cheikh Otheimine tirée de son recueil de fatawa
Question numéro 30 page 73 volume 11




source : fatawaislam.com
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